La publication, en fin de semaine dernière, d'un « avertissement » 
de Citi concernant le shekel a suscité de nombreuses interrogations.

Dans une lettre aux investisseurs, la banque a insisté : 
« Le shekel semble cher par rapport à sa juste valeur », 
ajoutant qu'il est 19 % trop fort face au dollar américain. 

Citi n'a fourni aucune explication quant aux raisons géopolitiques 
ou économiques justifiant cette prévision, se contentant 
d'indiquer qu'elle repose sur son modèle.

La banque a affirmé que, selon elle, le shekel devrait 
se déprécier jusqu'à un niveau de 3,87 NIS/$. 

Elle a précisé publier cette prévision spécifique « en raison 
de la demande de ses clients », c'est-à-dire le désir des 
investisseurs étrangers d'investir en Israël. Cette demande 
est compréhensible. Le shekel figure parmi les devises les plus 
fortes au monde depuis le début de l'année, période durant 
laquelle le dollar s'est déprécié de 12 % par rapport au shekel, 
pour atteindre 3,22 NIS/$.
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