La campagne « Sauver Duralex » a également fonctionné en Israël.
Il suffit de prononcer le nom de Duralex devant un franco-israélien pour le transporter en enfance dans la cantine de son école.
En cinq heures, l’entreprise de verrerie a levé 5 millions d’euros auprès du grand public. Un succès dû à l’attachement des Français (en Israël une mobilisation a eu lieu) à cette marque emblématique de leur enfance.
Laissez tomber un verre Duralex, et vous verrez, il rebondira probablement sans se casser ! C’est à l’image de son fabricant qui a culbuté plusieurs fois ces vingt dernières années, en sachant toujours rebondir, jamais cependant de manière aussi spectaculaire que lorsqu’il a fait appel aux simples citoyens le mois dernier.
Il n’a fallu que cinq heures et quarante minutes pour que l’appel de fonds atteigne son objectif des 5 millions d’euros nécessaires pour assurer l’avenir immédiat de la verrerie. En quarante-huit heures, le montant total des promesses d’investissements avait dépassé les 19 millions d’euros.
“C’est une excellente surprise, on ne s’y attendait pas, avoue François Marciano, le directeur général de Duralex. On se donnait cinq ou six semaines pour réunir les 5 millions d’euros. Quand nous avons atteint près de 20 millions d’euros, nous avons dû dire stop. C’était bien assez !”
En tant que Scop (coopérative de salariés), Duralex ne peut en effet pas recueillir plus de 5 millions d’investissement du grand public, un montant plafonné par l’AMF (l’Autorité des marchés financiers).

