Pourquoi les Français installés en Israël ont répondu présent pour sauver Duralex.

Par |2025-12-18T08:09:41+01:0018 Déc 2025|Catégories : FRANCE-ISRAEL|

La campagne « Sauver Duralex » a également fonctionné en Israël.

Il suffit de prononcer le nom de Duralex devant un franco-israélien pour le transporter en enfance dans la cantine de son école.

En cinq heures, l’entreprise de verrerie a levé 5 millions d’euros auprès du grand public. Un succès dû à l’attachement des Français (en Israël une mobilisation a eu lieu) à cette marque emblématique de leur enfance.

Duralex est une marque française emblématique créée en 1945, célèbre pour sa vaisselle et ses verres en verre trempé ultra-résistant, notamment les iconiques modèles Gigogne et Picardie qui ont meublé les cantines scolaires. Connue pour son savoir-faire français utilisant le sable de Fontainebleau, elle propose des produits durables et fonctionnels, passant du rouge incandescent au bleu nuit, avec des designs intemporels et souvent des couleurs vives. Après des défis financiers, l’entreprise est redevenue une SCOP (coopérative) en 2024, axée sur la production locale et responsable, et maintient une forte présence internationale
L’entreprise Duralex a vu le jour en 1945.

Laissez tomber un verre Duralex, et vous verrez, il rebondira probablement sans se casser ! C’est à l’image de son fabricant qui a culbuté plusieurs fois ces vingt dernières années, en sachant toujours rebondir, jamais cependant de manière aussi spectaculaire que lorsqu’il a fait appel aux simples citoyens le mois dernier.

Il n’a fallu que cinq heures et quarante minutes pour que l’appel de fonds atteigne son objectif des 5 millions d’euros nécessaires pour assurer l’avenir immédiat de la verrerie. En quarante-huit heures, le montant total des promesses d’investissements avait dépassé les 19 millions d’euros.

“C’est une excellente surprise, on ne s’y attendait pas, avoue François Marciano, le directeur général de Duralex. On se donnait cinq ou six semaines pour réunir les 5 millions d’euros. Quand nous avons atteint près de 20 millions d’euros, nous avons dû dire stop. C’était bien assez !”

En tant que Scop (coopérative de salariés), Duralex ne peut en effet pas recueillir plus de 5 millions d’investissement du grand public, un montant plafonné par l’AMF (l’Autorité des marchés financiers).

 

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