La Palestine connaît cette année l’une de ses plus faibles saisons de production d’huile d’olive, conséquence directe du changement climatique et des restrictions d’accès imposées aux agriculteurs.
Selon le ministère de l’Agriculture, la production nationale ne dépassera pas 7 000 à 8 000 tonnes, alors que le marché intérieur a besoin d’environ 14 000 tonnes par an.
Malgré la faible quantité, la qualité du produit reste élevée lorsque la récolte est réalisée au bon moment.
Pour combler le déficit, le gouvernement a autorisé l’importation exceptionnelle de 5 000 tonnes d’huile d’olive.
Cette décision suscite l’inquiétude de nombreux agriculteurs, qui redoutent un effondrement des prix l’an prochain si la saison 2026 retrouve son niveau habituel, entre 16 000 et 22 000 tonnes.
Le ministère de l’Économie assure pour sa part que l’importation sera strictement encadrée, limitée aux huiles extra-vierges, en conditionnements de moins de huit litres, et destinée uniquement à répondre au déficit de cette année.
AMBASSADE DE FRANCE.
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