Ces propos ont fait réagir plusieurs personnes de la classe politique française. « Une députée LFI recycle les plus vieilles et les pires rumeurs qui ont alimenté la haine des juifs depuis des siècles. L’antisémitisme flambe à LFI mais ses dirigeants regardent ailleurs », a ainsi noté la sénatrice socialiste Laurence Rossignol. L’élue Anne-Laurence Petel ajoute : « Le mensonge pour attiser la haine des juifs. Une pratique antisémite vieille de 3 000 ans. »
L’avocat Aurélien Veil: « Cette légende de prélèvement par Israël d’organes de Palestiniens, c’est la version contemporaine de l’accusation de meurtre rituel ».
LE PLUS.
EN FRANCE. La loi française présume le consentement de chacun sauf opposition enregistrée sur le registre national des refus ou exprimée clairement de son vivant. L’opposition des proches est la principale cause de non-prélèvement, même en l’absence d’inscription sur le registre.
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- Diagnostic de mort cérébrale : Le prélèvement n’est possible qu’après un diagnostic de mort cérébrale par deux médecins qualifiés. La mort cérébrale est l’arrêt irréversible des fonctions du cerveau, souvent due à un traumatisme crânien, un arrêt d’oxygénation ou un accident vasculaire cérébral.
- Consentement : La loi de bioéthique prévoit que toute personne décédée peut être prélevée, sauf si elle a exprimé son refus sur le registre national des refus.
- En cas d’absence d’inscription : Si le défunt n’est pas inscrit sur le registre, les médecins interrogent les proches pour s’assurer qu’il n’avait pas exprimé d’opposition de son vivant.
- Opposition des proches : L’opposition des proches est la cause principale de non-prélèvement, même si le défunt ne s’était pas explicitement opposé de son vivant. Il est donc crucial d’en parler avec eux.
- Refus écrit : Il est également possible de faire valoir son refus par un document écrit, daté et signé, confié à un proche.
- Conditions physiques : L’âge ou un état de santé ne sont pas des contre-indications de principe, les médecins évaluent l’état des organes au moment du décès.
- La procédure se fait dans un délai de 24 heures maximum après le décès.
- Le prélèvement d’organes permet de sauver des vies, un seul donneur pouvant en sauver plusieurs.
- L’état de santé du défunt ne constitue pas une contre-indication absolue ; les médecins évaluent l’état des organes au moment du décès.
- Il est possible de donner des tissus comme les cornées, qui peuvent être prélevées même chez des personnes plus âgées.