Le missile Tomahawk convoité par Volodymyr Zelensky a t-il du Know-How israélien?

Par |2025-10-18T12:32:11+02:0018 Oct 2025|Catégories : DEFENSE|

Le missile Tomahawk américain que convoite Volodymyr Zelensky est-il fabriqué avec des composants et un savoir-faire israélien? Couvert par le secret défense personne en Israël n’est vraiment autorisé à donner des détails. Ce qui est certain: la firme américaine Raytheon qui produit le missile travaille depuis des années avec les israéliens. Les ingénieurs américains ont certainement absorbé du know-how israélien au travers de cette coopération.

Raytheon (américain) est le plus grand producteur mondial de missiles guidés et travaille main dans la main avec des firmes israéliennes dont Rafael.

La fronde de David (David’s Sling) est un système militaire de l’armée de défense d’Israël développé conjointement par Rafael Advanced Defense Systems et l’entreprise américaine Raytheon.

Ce système est conçu pour intercepter des roquettes de courte à longue portées ainsi que des missiles de croisière à vitesse peu élevée. Son missile intercepteur est un missile à deux étages, le système de guidage et le système de ciblage sont placés dans le nez du missile (un radar et un capteur Opto-électronique). 

Des chiffres. Les États-Unis ont fabriqué 9 000 missiles Tomahawk depuis les années 1980 dont plus de 2 300 ont été utilisés au combat et des milliers sont actuellement déployés ou déclassés. Le ministère de la Défense américain a réduit ses stocks en raison d’opérations récentes, notamment l’attaque contre des installations et des cibles nucléaires iraniennes au Yémen.

LE PLUS. Tomahawk. Ces missiles de croisière américains, réputés pour leur précision à longue distance, mesurent environ six mètres, pèsent une tonne et demie et atteignent près de 880 km/heure. Leur portée peut aller jusqu’à 2 500 kilomètres.

Ce missile vole à très basse altitude, ce qui le rend discret et augmente ses chances d’atteindre sa cible. En un mot, c’est donc un projectile très efficace, même à longue portée. Jusqu’à présent, le missile Tomahawk a prouvé son efficacité à de nombreuses reprises, en Irak, en Afghanistan ou encore en Syrie.

IFRANCE-INFO: « ls seront le sujet principal de la rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington vendredi : les Tomahawks. Kiev aimerait se procurer ces missiles longue portée, face aux attaques russes qui se sont intensifiées ces derniers jours.

Un missile de croisière de six mètres de long, qui pèse près d’une tonne et demie… Le Tomahawk que Volodymyr Zelensky convoite est bien différent de la fameuse hache de guerre amérindienne que le terme désigne à la base. La possible livraison à l’armée ukrainienne de ces missiles américains sera le « sujet principal » de la rencontre entre le président ukrainien et son homologue américain Donald Trump vendredi 17 octobre.

Avec une portée allant jusqu’à 2 500 kilomètres, ce BGM-109 Tomahawk permettrait aux Ukrainiens de tirer loin dans les terres en Russie, jusqu’au niveau des monts Oural. Ce missile difficilement détectable est conçu pour voler à basse altitude et à une vitesse de 880 km/h.

Doté d’une caméra pour rendre compte des dégâts en temps réel, le Tomahawk est capable de stagner dans une même zone, afin de détecter et de poursuivre une cible mouvante. C’est un missile qui peut engendrer d’énormes dégâts et sur de longues distances, mais qui coûte très cher : jusqu’à deux millions d’euros pour les modèles les plus récents.

Utilisés pour la première fois en 1991 pendant la guerre du Golfe, plus de 2 300 Tomahawk ont été tirés lors d’opération de combats depuis. Ce missile a notamment servi l’armée américaine en 2014 lors des opérations menées en Irak et en Syrie contre l’État islamique.

Une aide non négligeable

Le Tomahawk serait donc un véritable coup de pouce stratégique pour les Ukrainiens. Ces missiles leur permettraient de riposter, mais aussi d’attaquer. Car ces derniers mois, Kiev a décidé de concentrer ses frappes de drones sur les infrastructures pétrolières russes. Or, les Tomahawks sont totalement adaptés à ce type de mission et leur permettraient d’avoir à portée de tir au moins 1 945 positions militaires russes, selon l’Institut pour l’étude de la guerre.

Parmi ces positions clés se trouvent 76 bases aériennes, mais également l’une des plus importantes usines de drones russes. Selon un haut responsable ukrainien. Kiev aimerait acquérir suffisamment de Tomahawk « pour que Poutine le sente« . Montant de la facture : plus d’un million d’euros l’unité.

Donald Trump n’est pas contre, mais ne garantit pas non plus la transaction. « Si cette guerre ne se règle pas, je risque de leur envoyer des Tomahawks. C’est une arme incroyable, une arme très offensive. Et honnêtement, la Russie n’a pas besoin de ça« , a-t-il prévenu. De son côté, Vladimir Poutine a mis en garde : un tel accord entre Américains et Ukrainiens constituerait « une nouvelle escalade » et pourrait affecter les relations entre Washington et Moscou ».

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