Ce lundi à 7h05 en direct sur Radio J, dans la Chronique sur le hightech, Daniel Rouach parlera de Microsoft dans la tourmente de la guerre Israël-Gaza.
« Microsoft et ses relations éternelles avec Israël. Ce groupe ne peut pas quitter l’Etat Hébreu. Pourquoi donc? ».
Dans une lettre publiée le 25 septembre sur un blog du géant américain de l’informatique, son président, Brad Smith, a affirmé que Microsoft avait “suspendu et désactivé un ensemble de services” profitant à une unité du ministère de la Défense israélien. Est-ce bien sérieux?

LE PLUS. Microsoft a récemment licencié quatre employés qui avaient participé à des manifestations contre les relations de l’entreprise avec Israël pendant le conflit à Gaza. Les manifestations comprenaient des sit-in au bureau du président de Microsoft, Brad Smith, et des campements organisés par les employés.
Les licenciements, attribués à des violations de la politique de l’entreprise, ont attisé les tensions au sein de Microsoft. Un groupe appelé ‘No Azure for Apartheid’, qui cible le logiciel Azure de Microsoft, a affirmé que les employés licenciés exigeaient que l’entreprise rompe ses liens avec Israël et fournisse des réparations pour le soutien présumé aux activités de surveillance israéliennes. Le groupe affirme que le contrat de Microsoft permet des violations des droits de l’homme à l’encontre des Palestiniens.
Cette situation fait suite à des enquêtes médiatiques révélant que l’armée israélienne utilise Microsoft Azure pour des opérations de surveillance. En réponse, Microsoft a demandé à Covington & Burling LLP de procéder à un examen juridique de ses opérations et de ses politiques. D’autres manifestations d’employés ont eu lieu lors d’événements organisés par l’entreprise, mettant encore plus en évidence la discorde interne autour de cette question. (fc)