La lutte des israéliens s’intensifie contre le vol de bases de données, trafic de drogues, piratages sophistiqués.

Par |2025-10-06T08:17:18+02:006 Oct 2025|Catégories : DEFENSE|

Forums de hackers : enquête sur les machines à cash du cybercrime dont les français (et israéliens) sont victimes. Cette enquête de L’Express dont nous présentons un extrait est intéressante.

En Israël des actions très offensives ont lieu contre les hackers. Des milliers de personnes (ex-militaires de l’Unité 8200) luttent contre ce fléau. Des startups de Tel-Aviv (plus de 100 sont très actives) agissent non-stop.

A SAVOIR. Une startup israélienne a reçu des fonds pour concevoir une défense aux cyber-menaces propulsées par l’IA.

Pillar Security (Tel-Aviv) a levé 9 millions de dollars de financement pour tripler son personnel et étendre ses activités de recherche et de développement.

La startup israélienne Pillar Security a lancé une plateforme qui vise à sécuriser les systèmes logiciels intégrés à l’intelligence artificielle (IA), comblant ainsi les lacunes croissantes en matière de surveillance et de protection, alors que les outils de cybersécurité traditionnels prennent du retard.

 

L’Express (Copyrights). « Tech. Souvent impliquées dans les plus gros hacks, ces plateformes sont devenues des rouages essentiels à la scène cybercriminelle.

Ils sont rarement désignés, mais leurs traces se retrouvent partout. Vol de bases de données, trafic de drogues, piratages sophistiqués… Les forums de hackers sont omniprésents. Ces sites existent pour certains depuis près de 20 ans. Ils servent de points de rencontre aux pirates débutants ou confirmés, aux hacktivistes de tout poil et mêmes à certaines agences étatiques.

Loin d’être d’obscurs espaces, ces forums ressemblent trait pour trait à leurs pendants légaux : on y trouve des jeux-concours, des offres d’emploi, des petites annonces pour des services, de la publicité. Toute une communauté s’y échange bons plans et techniques en vogue pour hacker les cibles résistantes.

Les premiers forums de ce type ont vu le jour à la fin des années 1990, dans les ruines de l’Union soviétique. Alors que de nombreux pays sombrent dans la crise économique, les jeunes formés dans les universités se tournent rapidement vers l’informatique pour trouver de l’argent, donnant naissance à une jeune communauté de hackers. Biélorusses, Ukrainiens, Kazakhs, Géorgiens : les apprentis pirates des pays de l’ex-Union soviétique se retrouvent sur ces forums. « C’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas parler de forums russes, mais russophones », pointe Oleg Lypko, analyste en cybersécurité chez Flare ».

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