Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages israéliens.
Dans son communiqué, le Hamas indique vouloir ouvrir immédiatement des négociations par l’intermédiaire de médiateurs.

Donald Trump voit dans la déclaration du Hamas un signal pour « une paix durable »
Le président américain Donald Trump a réagi à la déclaration publiée par le Hamas, affirmant y voir une volonté de parvenir à « une paix durable ». Il a appelé Israël à cesser immédiatement ses bombardements sur Gaza afin de permettre la libération « rapide et en sécurité » des otages. Trump a ajouté que des discussions étaient en cours sur « des détails encore non réglés » et estimé que l’enjeu dépassait Gaza : il s’agit, selon lui, de construire « la paix au Moyen-Orient attendue depuis longtemps ».
Donald Trump va réagir en vidéo à la réponse du Hamas
La Maison-Blanche a annoncé que Donald Trump publiera sous peu une déclaration vidéo sur la réponse du Hamas à son plan de paix pour Gaza. Sa porte-parole Karoline Leavitt a diffusé une photo du président assis dans le Bureau ovale.
« Président Trump réagit à l’acceptation de son plan de paix par le Hamas. Restez à l’écoute ! », a-t-elle écrit.
Un haut responsable du Hamas : le délai de 72 heures prévu par le plan américain pour la libération des otages est « irréaliste »
Un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a déclaré à Al Jazeera que le mouvement terroriste islamiste acceptait « en principe » les grandes lignes du plan américain visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Mais il a insisté sur le fait que sa mise en œuvre « nécessite des négociations ». Il a notamment jugé « irréaliste » la libération de tous les otages israéliens dans un délai de 72 heures, comme le prévoit le texte, rappelant que certains corps n’ont pas encore été localisés.
Marzouk a aussi estimé que la création d’une force internationale de stabilisation pour remplacer l’armée israélienne « demande des clarifications », et affirmé que le Hamas ne désarmera pas tant que « l’occupation » ne prendra pas fin. Selon lui, les questions liées à l’avenir de Gaza doivent être débattues dans un cadre palestinien élargi. Le Hamas, dit-il, est prêt à négocier « de manière ouverte et responsable », tout en réaffirmant que ses armes seront remises « à l’État palestinien futur ».
Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages israéliens.
Le Hamas a annoncé vendredi soir qu’il acceptait, sous conditions, le plan présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza. Le mouvement terroriste islamiste affirme être prêt à libérer l’ensemble des otages israéliens, vivants comme décédés, selon la formule d’échange proposée. Dans son communiqué, le Hamas indique vouloir ouvrir immédiatement des négociations par l’intermédiaire de médiateurs. Il réaffirme également son accord pour confier l’administration de la bande de Gaza à un corps de technocrates indépendants, sur la base d’un consensus palestinien et avec le soutien arabe et islamique. Le mouvement dit « saluer » les efforts des pays de la région, de la communauté internationale et du président américain.
Flottille pour Gaza : Israël affirme avoir trouvé des drogues.
Contrairement aux déclarations des militants affirmant que les navires transportaient des tonnes d’aide humanitaire – nourriture, médicaments et matériel vital –, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié vendredi des images affirmant le contraire. Selon la police, les inspections ont révélé seulement quelques dizaines de kilos d’aide par bateau. En revanche, une quantité importante de drogues aurait été découverte à bord. Dans une vidéo diffusée, des représentants du service pénitentiaire présentent les saisies au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.
Ultimatum au Hamas : la Maison-Blanche met en garde contre des « conséquences tragiques »
Peu après l’ultimatum lancé dimanche par Donald Trump au Hamas pour accepter l’accord, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé que « le monde entier doit entendre le président des États-Unis haut et fort ». Elle a estimé que le Hamas disposait d’« une opportunité d’accepter ce plan et d’avancer vers la paix et la prospérité dans la région ». « S’ils refusent, les conséquences seront malheureusement très tragiques », a-t-elle averti lors d’un point presse.