Harvard et l’antisémitisme.

IsraelValley Spécial. Editorial de Dr Daniel Rouach (Professeur Emerite de Grande Ecole). L’université Harvard rejette catégoriquement les accusations d’antisémitisme formulées par l’administration Trump, dénonçant des erreurs factuelles et un usage abusif de la loi fédéral. Il y a encore quelques mois cette Université était le fer de lance des pro-Hamas aux Etats-Unis. Mais tout a changé.

J’ai passé plusieurs jours dans les couloirs, salles de cours, amphithéâtres, de Harvard à Cambridge. Mon idée était d’illustrer des faits d’antisémitisme. En réalité je n’ai pas trouvé un seul tract anti-Israël! Pas un seul graffiti antisémite! Pas une seule affiche qui annonce des manifestations sur « Un Etat Génocide »!

De manière très confidentielle des étudiants de Harvard m’ont dit que parler, écrire, et prononcer des mots contre les juifs, et Israël en particulier était un devenu un tabou.

Un étudiant israélien qui est tous les jours sur le campus nous a informé d’un fait réel: en cas de signalement d’un fait antisémite l’Administration de Harvard contacte la police. Les américains ne laissent pas une deuxième chance aux coupables de faits antisémites. 

Il est clair qu’en France le « Parti Antisémite » (nous ne souhaitons pas de procès)  poursuit par sa haine les juifs, car rien ne peut leur arriver. De nombreux intellectuels américains n’ont pas osé me dire que la « France est antisémite » car j’ai les bons arguments pour les faire taire. Par contre, dans des cercles fermés les juifs n’hésitent pas à le dire.

Le cas de Harvard est très intéressant. Le Président Trump et son Administration parlent… mais agit surtout.

Je suggère au CRIF, UEJF, Parlement Français,… de faire un saut à Cambridge (Harvard) pour apprendre, sur le terrain, comment les américains tentent de stopper des vagues racistes, antisémites. 

LE PLUS.

Selon i24NEWS: « L’université Harvard a rejeté avec fermeté les conclusions du gouvernement Trump l’accusant d’avoir enfreint la loi fédérale sur les droits civiques en raison d’incidents présumés d’antisémitisme sur son campus. Dans une réponse détaillée transmise aux autorités au début du mois et obtenue mardi par le Washington Post, l’institution dénonce de « nombreuses erreurs factuelles » et une « mauvaise application de la loi » de la part de l’administration américaine.

Harvard souligne que l’enquête fédérale a ignoré les mesures prises ces derniers mois pour améliorer le climat sur le campus à l’égard des étudiants juifs. L’université rappelle avoir multiplié les initiatives en faveur d’un environnement plus inclusif et affirme avoir répondu de manière exhaustive aux demandes d’informations du gouvernement.

Cette affaire illustre un bras de fer sans précédent entre l’exécutif américain et la plus ancienne université du pays. L’administration Trump avait accentué la pression en exigeant de multiples enquêtes, en brandissant des sanctions et en menaçant l’établissement de lourdes conséquences financières. Face à ces attaques, Harvard a déposé deux recours en justice pour défendre son autonomie et sa réputation académique ».

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