Dans la bagarre franco-israélienne actuelle liée à la reconnaissance de la Palestine des lecteurs d’IsraelValley nous demandent si « des hommes affaires israéliens de premier plan aiment vraiment et toujours la France »?

Réponse: A Jérusalem, Erel Margalit se positionne comme la structure incontournable dans l’écosystème d’innovation israélien. Au pied de la vieille ville, il a déployé « l’un des plus gros hubs high-tech du pays », dans un bâtiment Art déco, ancien siège de l’imprimerie nationale.

Dans cette petite Station F, il a aussi installé son fonds d’investissement Jerusalem Venture Partners (JVP) « le sixième plus gros fonds du monde », assure-t-il.

Entrepreneur tout-terrain, ancien député de la Knesset, l’homme confesse une histoire particulière avec la France. Il trouve « compliqué d’investir en France parce que les Français ne veulent travailler qu’avec des Français ».

Erel Margalit cite en modèle le sénateur Pierre Laffitte, inventeur de Sofia-Antipolis, qui l’a influencé dans ses propres développements.

Il imagine la création de pôles régionaux par spécialité, comme celui qui se déploie actuellement à BeerSheva, dans le sud, autour de la cybercriminalité.

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