. Accord sur le commerce bilatéral avec l’Inde
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Le 8 septembre, les deux pays ont signé à New Delhi un accord bilatéral visant à renforcer leurs relations commerciales et à stimuler les investissements réciproques, qui remplace un traité antérieur signé en 1996. L’accord prévoit de faciliter la coopération en matière d’innovation, de développement des infrastructures, de services numériques et de réglementation financière, tout en promouvant les échanges technologiques et les collaborations en R&D. Signé par les ministres des Finances des deux pays, il s’inscrit dans une stratégie plus large de consolidation des liens économiques et technologiques entre Israël et l’Inde, offrant de nouvelles opportunités pour les entreprises israéliennes sur le marché asiatique.
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2. Réactions négatives des milieux économiques suite au discours du Premier ministre prônant l’autarcie
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Lors d’une conférence du ministère des Finances le 15 septembre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré qu’en raison de l’isolement diplomatique d’Israël, le pays devrait « s’adapter à une économie aux caractéristiques d’autarcie » et devenir une « super Sparte », développant notamment une industrie d’armement autosuffisante. Cette déclaration a surpris et inquiété l’écosystème des affaires. Le professeur Manuel Trajtenberg, ancien président du Conseil économique national (2006-2009), a affirmé qu’une telle orientation serait préjudiciable à l’économie israélienne, qui « repose sur l’exportation de savoir-faire et l’importation de presque tout le reste. L’autarcie reviendrait à se vendre nos cerveaux entre nous et produire tout le reste localement ». Selon le forum israélien des affaires (IBF), cette politique pourrait exposer le pays à des risques économiques, diplomatiques et sociaux importants. Les marchés financiers israéliens ont réagi négativement à cette annonce.
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3. L’inflation de retour dans la fourchette cible de la Banque central en août
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Malgré une hausse de 0,7% de l’indice des prix à la consommation en août, l’inflation annuelle a reculé à 2,9% ce même mois (contre 3,1% fin juillet), selon le Bureau central des statistiques. Pour la première fois depuis juin 2024, elle repasse ainsi sous la limite supérieure de la fourchette cible (à 3%) fixée par la Banque d’Israël (BOI). Cette évolution est conforme aux prévisions de la BOI, qui anticipe un ralentissement de l’inflation à 2,6% fin 2025, puis à 2% fin 2026. Elle devrait également accroître les pressions exercées par le monde politique et le secteur des affaires en faveur d’une baisse du taux directeur, actuellement fixé à 4,5% depuis janvier 2024
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4. Esh Bank : lancement imminent d’une banque numérique innovante
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Trois ans après avoir obtenu sa licence bancaire auprès de la Banque d’Israël, Esh Bank, la deuxième banque numérique du pays après One Zero, prévoit d’ouvrir progressivement ses services au public au début de l’année 2026, après avoir opéré en mode privé avec des clients invités depuis novembre 2023. Parmi les fondateurs figure l’entrepreneur Nir Zuk, ancien directeur technique et cofondateur de Palo Alto Networks. Le professeur Shmuel Hauser, ancien président de l’Autorité des valeurs mobilières d’Israël (ISA), assumera la présidence d’Esh Bank, tandis que l’entrepreneur Yuval Aloni occupera le poste de directeur général. Esh Bank se distingue par son modèle « Equal Sharing », qui consiste à reverser 50% des revenus générés par les fonds déposés sur les comptes courants aux clients, leur garantissant ainsi des comptes sans frais. Elle vise à offrir une alternative numérique aux institutions bancaires traditionnelles en Israël, traditionnellement marquées par des conditions commerciales peu compétitives (facturation de toutes les opérations).
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