Benjamin Netanyahu rend hommage à Charlie Kirk. 

«Charlie Kirk a été assassiné pour avoir dit la vérité et défendu la liberté. Ami courageux d’Israël, il a combattu les mensonges et s’est battu pour la civilisation judéo-chrétienne. Je lui ai parlé il y a seulement deux semaines et l’ai invité en Israël. Malheureusement, cette visite n’aura pas lieu.

Nous avons perdu un être humain extraordinaire. Sa fierté sans limite pour l’Amérique et sa croyance inébranlable en la liberté d’expression laisseront une empreinte durable. Repose en paix, Charlie Kirk.»

LE PLUS.

Les États-Unis se déchirent déjà sur la manière de réagir au meurtre de Charlie Kirk. Sur Fox News, l’animateur vedette Jesse Watters a employé des mots d’une rare virulence : « Nous allons venger la mort de Charlie. Tout le monde est responsable. Nous surveillons… les politiciens, les médias et toutes ces rats dehors. Cela ne doit plus jamais se reproduire. C’est fini maintenant. » Des propos qui reflètent la colère brûlante d’une partie de l’Amérique conservatrice, pour qui l’assassinat d’un leader idéologique est perçu comme une déclaration de guerre culturelle.

Charlie Kirk n’était pas un militant lambda de la droite américaine. Depuis deux ans, il s’était imposé comme un défenseur infatigable de l’État d’Israël, prenant à partie les militants pro-palestiniens, répondant sans détour à leurs attaques et utilisant sa plateforme médiatique pour mener une bataille acharnée dans le champ de l’opinion. « Il a fait pour Israël ce que bien peu de non-Juifs ont osé faire : parler sans peur, sans excuses, avec foi et détermination », résumait un commentateur sur Infos-Israel.News.

À travers Turning Point USA et son émission quotidienne, il avait consacré une part essentielle de son discours à dénoncer l’antisémitisme masqué derrière l’anti-sionisme, à rappeler la légitimité historique et sécuritaire d’Israël, et à combattre les campagnes de boycott et de délégitimation. Ses interventions publiques, souvent tendues et parfois virales, l’avaient rendu populaire parmi les soutiens d’Israël, en particulier dans les cercles évangéliques américains et auprès de la diaspora juive.

En Israël, où Charlie Kirk était considéré comme un allié précieux et un défenseur acharné de l’État juif, ces réactions sont scrutées avec attention. Elles posent une question centrale : l’Amérique saura-t-elle transformer ce drame en sursaut démocratique ou sombrera-t-elle dans un cycle de représailles politiques et médiatiques ?

Son assassinat est vécu comme un choc transatlantique. Aux États-Unis, il s’inscrit dans une spirale inquiétante de violence politique, sur fond de polarisation extrême. En Israël, il marque la perte d’un allié qui avait su faire entendre, dans le langage médiatique américain, une voix forte en faveur de l’État hébreu. « Quand l’histoire de cette guerre sera écrite, Charlie Kirk aura une place d’honneur dans le chapitre de l’hasbara et de la bataille pour l’opinion publique mondiale », estime un diplomate israélien.

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