Dans une intervention sur i24NEWS ce dimanche, Stéphane Wahnich, spécialiste en communication publique et analyse du discours, a disséqué la stratégie de propagande du Hamas, soutenue par le Qatar. Selon lui, cette campagne vise à victimiser les Gazaouis, diaboliser Israël et promouvoir un agenda islamiste pour justifier la lutte contre l’État hébreu. « Il y a une complicité des Occidentaux », affirme-t-il, soulignant que des médias comme le New York Times, Le Monde ou Libération reprennent trop souvent des images hors contexte, comme celles prétendant illustrer une famine à Gaza, sans vérifier leur authenticité. « On ne s’inquiète pas de savoir si la photo est vraie, mais si elle illustre bien un propos, même faux », déplore-t-il.Vidéos d’otages israéliens: Emmanuel Macron dénonce « une cruauté abjecte » et « une inhumanité sans limite » du Hamas.
M. Wahnich critique l’efficacité des agences de presse non démocratiques, qui surpassent les médias démocratiques dans la diffusion de propagande. Il note que le Hamas, en publiant des vidéos d’otages affamés comme Evyatar David, vise à indigner les familles israéliennes et à faire pression sur le gouvernement, tout en sous-estimant l’impact de sa barbarie sur l’opinion mondiale. Cette stratégie place des dirigeants comme Emmanuel Macron dans une contradiction : condamner le Hamas tout en soutenant un État palestinien qui, en cas d’élections, pourrait être contrôlé par le groupe terroriste.
L’analyste pointe également les failles de la communication israélienne, menée par des responsables politiques plutôt que par des professionnels, ce qui entraîne un « retard à l’allumage » face à la propagande adverse. Il déplore le manque de production d’images percutantes par Tsahal et l’État d’Israël, insuffisant pour contrer les récits biaisés. Enfin, M. Wahnich dénonce la mauvaise foi de certains médias occidentaux, qui publient des images, comme celle d’une mère en surpoids avec un enfant soi-disant affamé, sans questionner leur véracité. « L’envie de condamner Israël suffit à l’information mondiale, sans besoin de preuves », conclut-il, appelant à une approche plus offensive pour changer le narratif.