EXCLUSIF ISRAELVALLEY. Les négociations sur un accord prévoyant 
un tarif douanier de 10 % étaient presque finalisées, 
mais les Américains se sont ensuite retirés.

Israël aime se vanter de ses liens étroits avec l'administration
 Trump aux États-Unis, comme en témoigne par exemple le fait 
que le président Trump ait été persuadé de se joindre à 
l'attaque contre l'Iran. 

Or, dans le cadre du programme américain de droits de douane, 
Israël n'a bénéficié d'aucun traitement préférentiel, 
ni dans le résultat ni dans les négociations qui l'ont précédé.

Jusqu'à la dernière minute, le gouvernement israélien a cru 
que le tarif douanier sur les exportations israéliennes vers
 les États-Unis serait de 10 %, conformément au tarif provisoire 
imposé il y a quelques mois, ce qui aurait conféré à Israël un 
avantage sur les autres pays. Cet espoir s'est évanoui du jour 
au lendemain, avec l'annonce à Washington des droits de douane 
sur chaque partenaire commercial des États-Unis. 

À la grande déception des responsables des négociations 
avec les États-Unis – le conseiller économique du Premier 
ministre Benjamin Netanyahu, le professeur Avi Simhon, 
le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre 
de l’Économie et de l’Industrie Nir Barkat – le tarif sur 
les exportations israéliennes a été fixé à 15 %.

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