Alignés et partenaires de Lockheed Martin, les industriels israéliens poussent le F-35.

Par |2025-07-19T07:21:23+02:0019 Juil 2025|Catégories : DEFENSE|

En Israël l’industrie militaire se réjouit de la situation en Europe: l’Allemagne, partenaire privilégié d’Israël en Europe, serait actuellement en train de négocier l’achat de 15 F-35 américains supplémentaires, et ce, alors que le programme d’avion européen SCAF est au point mort en raison de rivalités industrielles.

Dans un récent communiqué, le constructeur aéronautique 
Lockheed Martin s'est dit « satisfait de la décision du 
gouvernement israélien d'acquérir 25 F-35 supplémentaires ».

Israël est le deuxième pays, après les États-Unis, 
à recevoir le F-35 de Lockheed Martin et l'un des 
rares à être autorisé à modifier cet avion de pointe.

CAPITAL: « C’est une nouvelle qui, si elle se confirme, devrait raviver les tensions. Après le Royaume-Uni et, plus récemment, la Belgique qui a indiqué vouloir acquérir 11 nouveaux appareils, l’Allemagne serait sur le point de passer une nouvelle commande de 15 F-35 américains supplémentaires conçus par Lockheed Martin, le préférant ainsi à son concurrent, le mythique Rafale. Comme le rapporte Politico, cette nouvelle commande porterait alors à 50 appareils la flotte allemande, contre 35 initialement commandés en 2022.

Les négociations, qui se tiennent dans le plus grand secret, interviennent dans un climat très tendu entre Paris, Berlin et Madrid, les trois partenaires du projet de système de combat aérien du futur (SCAF). Alors que le projet doit permettre d’incarner la souveraineté technologique européenne, ce dernier semble actuellement au point mort en raison de rivalités industrielles.

Les exigences de Dassault Aviation au cœur du problème

Le 9 juillet dernier, le chancelier allemand Friedrich Merz a pourtant fait savoir lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, avoir décidé de clarifier au cours des prochains mois cette question, reconnaissant dans le même temps que «les divergences de vues sur la composition de ce consortium n’ont pas encore été résolues».

Car c’est bien entre Berlin et Paris que les différends sont persistants. En effet, le nœud du problème concernerait les exigences de la part de Dassault Aviation d’obtenir la maîtrise de 80 % des composants centraux du futur avion. Une exigence considérée comme une position peu acceptable par l’Allemagne.

Si, pour l’heure, aucune confirmation d’une nouvelle commande n’a été officialisée, un porte-parole du ministère allemand de la Défense a démenti ce vendredi 11 juillet lors d’un point presse toute volonté de la part de l’Allemagne d’acheter de nouveaux avions de combat américains ».

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