En Juin un missile iranien a touché l’Institut des sciences Weizmann à Rehovot, au sud de Tel Aviv, l’un des centres scientifiques les plus importants d’Israël, qui abrite des centaines de chercheurs.
L’Institut Weizmann est l’un des centres scientifiques les plus importants d’Israël et du monde. Ses origines remontent à 1934, lorsqu’il a été fondé par Chaim Weizmann sous le nom d’Institut de recherche Daniel Seif, avant d’être rebaptisé en 1949 en l’honneur de son fondateur, qui devint par la suite le premier président d’Israël.
Aujourd’hui, l’institut accueille quelque 2 500 chercheurs et membres du personnel et propose des programmes de maîtrise et de doctorat dans des domaines tels que les mathématiques, la physique, la biologie, la chimie, la biologie et l’informatique. Il dispose de plus de 30 laboratoires scientifiques, d’une immense bibliothèque, ainsi que de résidences et de salles de cours.
Mais l’institut n’est pas qu’un simple établissement universitaire ; il est considéré comme un élément de l’infrastructure de sécurité nationale d’Israël.
L’Institut Weizmann est l’un des piliers de l’innovation technologique en Israël. Il contribue directement au développement de systèmes militaires complexes :
– L’intelligence artificielle pour l’analyse des données et le guidage au combat.
– Technologies des véhicules aériens sans pilote (UAV) et systèmes autonomes.
– Outils électroniques avancés de suivi et de brouillage.
– Systèmes de navigation GPS alternatifs.
– Protection des codes militaires.
– Communication cryptée en milieu hostile.
– Recherche sur l’énergie dirigée et les applications nucléaires.
– Développement de traitements de terrain pour les soldats blessés.
L’institut bénéficie d’un soutien important de la part d’organisations juives internationales.
Professeurs célèbres
Trois de ses membres de la faculté de science informatique, Shafrira Goldwasser, Amir Pnueli et Adi Shamir (inventeur du célèbre algorithme RSA), ont obtenu le prix Turing (considéré comme l’équivalent du prix Nobel pour les sciences informatiques). Ada Yonath, prix Nobel de chimie en 2009, y a fondé le premier laboratoire de cristallographie en 1970.
- Oded Goldreich, chercheur en informatique
- Israël Dostrovsky, physicien nucléaire
- Shafrira Goldwasser, lauréate du prix Gödel (1993 et 2001) et du prix Turing 2012
- Haim Harari, physicien théoricien
- David Harel (né en 1950), chercheur en informatique
- Ephraim Katzir, biophysicien, quatrième président de l’État d’Israël
- Shneior Lifson, physicien
- Harry J. Lipkin, physicien
- Mordehai Milgrom, physicien
- Chaim L. Pekeris, géophysicien
- Amir Pnueli, informaticien, Prix Turing 1996
- Adi Shamir, cryptographe, Prix Turing 2002
- Igal Talmi, physicien
- Benjamin Elazari Volcani, découvreur de la vie dans la mer Morte et pionnier de la recherche en silicium biologique
- Chaim Weizmann, chimiste, premier président de l’État d’Israël
- Ada Yonath, cristallographe, prix Nobel de chimie (2009)
- Omri Sarig, mathématicien, prix Brin et prix Erdős 2013