Les déclarations récentes du ministère de la Défense américain devant le Congrès sont sans équivoque : l’Iran progresse vers la bombe atomique. Washington ne croit plus à l’utilisation purement civile du nucléaire iranien. Donald Trump, qui a engagé des négociations limitées à 60 jours, fait face au refus catégorique de Téhéran de démanteler ses installations d’enrichissement d’uranium. L’Iran rejette également la proposition d’importer de l’uranium depuis l’extérieur pour ses besoins civils.

« Contrairement au bombardement de la centrale d’Ozirak en 1981, les Iraniens ont développé un processus interne », souligne M. Balanche. Détruire les installations ne fera que retarder le programme, sans l’anéantir. La stratégie israélienne devra donc viser les infrastructures gazières et pétrolières, sources de financement du programme nucléaire. Cette approche économique contraindrait l’Iran à choisir entre financer son programme atomique et nourrir sa population, déjà éprouvée par des décennies de crise.

Un tel arbitrage en faveur du nucléaire pourrait déclencher une contestation populaire fatale à la République islamique. Le régime de Téhéran, déjà fragilisé par les tensions internes, se trouverait face à un dilemme existentiel entre survie du régime et ambitions nucléaires.

I24NEWS.

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