CHRONIQUE DE DANIEL ROUACH. HIGHTECH SUR RADIO J.
Emission de Ilana Ferhadian.
Bonjour Ilana,
En Juin de nombreux israéliens du Hightech seront à Paris pour Vivatech (15 Startups) et le Salon du Bourget (8 firmes). La ville de Tel-Aviv a décidé d’envoyer à Vivatech une délégation comprenant les responsable de l’innovation de la ville.
PARTIE 1. ARABIE SAOUDITE. Depuis la récente visite de Donald Trump en Arabie Saoudite, on assiste à un phénomène nouveau : les Saoudiens et Israéliens parlent de plus en plus ouvertement de leurs activités. Oublié le temps où seuls quelques hommes politiques pouvaient s’exprimer.
La plupart des activités israéliennes en Arabie saoudite tournent autour de la sécurité des données et des installations qui protègent les infrastructures locales, principalement contre les attaques terroristes.
L’Arabie saoudite n’a investi que $30 millions dans la haute technologie israélienne. L’une de ces entreprises est Doroni Aerospace, une société d’avions électriques gérée par un groupe d’Israéliens dirigé par Doron Merdinger.
Les clients des firmes israéliennes en Arabie Saoudite sont principalement des entreprises gouvernementales qui sont actuellement en plein boom dans le développement des services publics, ou dans le cadre du projet Neom : la métropole technologique prévue dans le pays, qui est une pierre angulaire du plan du prince héritier Mohammed ben Salmane pour sevrer l’économie de sa dépendance au pétrole.
Parmi les entreprises actives en Arabie saoudite figure CyberArk, une société israélienne de cybersécurité qui compte 4 000 employés, dont environ 1 200 à Petah Tikva et Beersheva.
CyberArk propose des solutions pour protéger les identités humaines et machines, ainsi que les accès aux ressources critiques. Sa plateforme permet de sécuriser l’accès aux données et à l’infrastructure, de protéger les employés à distance et d’accélérer le passage au cloud.
CyberArk a été fondée en 1999 en Israël. CyberArk et installée à Petah Tikva et Beersheva. Elle aide les organisations à protéger leurs actifs critiques et à réduire les risques opérationnels et de sécurité. Ses solutions se concentrent sur la sécurisation de comptes qui sont la cible principale des cyberattaques.
Partie 2. ELON MUSK ET ISRAËL.
L’alliance entre Trump et Musk a volé en éclats dans un échange public virulent sur les réseaux sociaux. Les israéliens sont restés assez silencieux car Musk est important pour Israël.
« Elon Musk est un grand ami d’Israël », avait écrit Netanyahou, soulignant que Musk s’était rendu dans le pays fin 2023 après l’attaque du Hamas du 7 octobre et avait « soutenu à plusieurs reprises et avec force le droit d’Israël à se défendre ».
A. TESLA, qui est une firme automobile active en Israël, pourrait avoir dans le futur un centre de R&D important dans l’Etat Hébreu.
Israël a déjà sollicité l’entreprise dirigée par Elon Musk pour répondre à un appel d’offres concernant les voitures de hauts fonctionnaires. Un bon coup de pub pour le constructeur américain qui connaît de grosses difficultés sur les marchés. Elon Musk a dit « beaucoup apprécier » la nouvelle, comme il l’a indiqué sous le post du Premier ministre israélien
B. STARLINK. Starlink qui appartient à Musk est un fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX qui s’appuie sur une constellation de satellites comportant des milliers de satellites de télécommunications placés sur une orbite terrestre basse.
Israël a besoin de StarLink si les centres d’électricité sont attaqués par des ennemis d’Israël.
C. TWITTER, ELON MUSK ET CHEQ.
Suite à la visite de Elon Musk en Israël fin 2023, la société israélienne de cybersécurité CHEQ aide Twitter X à réduire le nombre de faux utilisateurs sur la plateforme.
CHEQ a été fondée en 2016 et a une valorisation de 1 milliard de dollars. CHEQ a un chiffre d’affaires annuel de $100 millions. L’entreprise compte environ 300 employés.
L’HISTOIRE TWITTER ET CHEQ. Elon Musk a eu une réunion avec Guy Tytunovich, PDG de CHEQ.
Elon Musk s’était vu présenter la licorne israélienne CHEQ, en tant « qu’entreprise qui aide les réseaux sociaux et leurs annonceurs à lutter contre les robots et les faux utilisateurs, réduisant ainsi les dommages qu’ils causent aux réseaux sociaux et aux annonceurs ».
L’entreprise israélienne lutte contre les faux contenus en neutralisant les robots qui les diffusent, généralement au service des parties intéressées telles que les directeurs de campagnes politiques ou la guerre psychologique menée par les États.
A la suite de la visite de Musk en Israël, Twitter a signé un accord avec CHEQ, ce qui l’aidera à faire face au taux élevé de faux utilisateurs. Apparemment, l’implication directe de Musk dans la société israélienne est ce qui a conduit à la conclusion rapide de l’accord entre les deux sociétés, trois semaines seulement après sa visite en Israël. CHEQ a révélé que près de 12 % des comptes Twitter sur les sites de ses clients étaient faux.
Le problème de Twitter
Les faux utilisateurs sur la plateforme X sont l’un des plus gros problèmes où, en raison de sa simplicité d’utilisation, l’inscription à la plateforme est facile, sans beaucoup de méthodes d’authentification, et son utilisation ne demande pas non plus beaucoup d’efforts : de nombreux utilisateurs se contentent de partager des tweets. écrit par d’autres, dans ce qu’on appelle un « écho » du contenu. Cela rend plus difficile la détection des robots – faux utilisateurs – par rapport à d’autres plateformes telles que Facebook, Instagram et TikTok, où les utilisateurs peuvent être identifiés sur la base de caractéristiques plus comportementales telles que le téléchargement de photos et de vidéos, de données personnelles plus variées et de connexions avec d’autres utilisateurs. .
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Musk a décrit le niveau élevé de robots sur la plateforme X comme son plus gros problème et avant d’acquérir Twitter en octobre 2022 pour 44 milliards de dollars, il a même tenté de négocier le prix final suite à de nouvelles informations qu’il prétendait avoir reçues selon lesquelles le niveau de robots était plus élevé. que ce qui lui a été rapporté. La direction de l’entreprise a affirmé en 2022 que le pourcentage de faux utilisateurs n’était pas supérieur à 5 %, mais Musk a insisté sur le fait que ces données n’étaient pas crédibles, bien qu’il ait finalement été contraint d’acheter l’entreprise au prix initial pour éviter une longue bataille juridique.
Du Captagon a été trouvé en grande quantité sur les terroristes du Hamas tués lors de l’attaque du 7 octobre. Comment un traitement du trouble déficitaire de l’attention est-il devenu le moteur du terrorisme arabe ?
Aussi connu sous le nom de « courage chimique » de l’Etat islamique et de « cocaïne du pauvre », quel rôle a-t-il joué dans le massacre du 7 octobre ? Gali Weinreb « Peu importe à quel point vous êtes fatigué, cela vous réveille. Vos sens deviennent très aiguisés. Parfois, vous ne dormez pas pendant 24 ou 48 heures, selon la quantité de pilules que vous prenez. Si vous tirez sur quelqu’un sous Captagon, il Et si quelqu’un prend beaucoup de pilules, environ 30, il devient violent et fou, paranoïaque, n’a peur de rien… Il aura soif de se battre et de tuer et tirera sur tout ce qu’il verra. Ils n’ont aucun sentiment ni aucune empathie pour les gens en face d’eux et peuvent les tuer sans s’en soucier du tout. Ils oublient leur mère, leur père et leur famille. Ils développent une tolérance à cet égard, ils doivent donc toujours en prendre plus.
C’est ainsi qu’un fabricant illégal du médicament Captagon en Syrie a présenté ses produits dans une interview accordée en 2015 au magazine « Intelligencer » du New York Magazine. D’énormes quantités de ce stimulant, qui a également gagné de nombreux surnoms comme « la drogue terroriste » et « le courage chimique », ont été trouvées sur les corps et dans les véhicules de milliers de terroristes du Hamas entrés en Israël le 7 octobre.
Suite à une réunion secrète avec Elon Musk en Israël, la société de cybersécurité CHEQ va aider X à réduire le nombre de faux utilisateurs sur la plateforme.
Le chef de l’Investment Authority, Shlomo Attias, a déclaré à « Globes » qu’il existe une grande entreprise internationale qui est en train d’établir une nouvelle opération en Israël, avec un investissement important.
Depuis de nombreuses années, Intel paie un taux d’imposition sur les sociétés particulièrement bas en Israël, bien inférieur au taux officiel de 23 % dans le pays. Intel, pionnier de la technologie des puces dans le monde entier et courtisé au fil des années par de nombreux pays désireux de construire des usines, a construit ses plus grandes usines à Kiryat Gat, dans le sud d’Israël. La ville est définie comme une zone prioritaire nationale A, avec un impôt sur les sociétés de 5 % depuis 2011. L’Autorité d’investissement et de développement pour le développement économique et industriel, au sein du ministère de l’Économie et de l’Industrie, Shlomo Attias, est fier que dans le cadre de la construction et de la modernisation Dans le cadre de l’accord pour la nouvelle usine de Kiryat Gat, annoncé mardi avec un budget de 25 milliards de dollars, l’impôt sur les sociétés sur les opérations du géant international passera à 7,5 %.
Attias a déclaré à « Globes » : « Nous avons rendu Intel égale à toute autre entreprise, petite ou grande, qui établirait une entreprise dans les zones de développement A, à un taux d’imposition de 7,5%. Il s’agit donc d’une amélioration par rapport à la situation actuelle jusqu’à présent.
L’Investment Authority, sous sa direction, est chargée de décider des subventions aux entreprises qui en font la demande.
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