Forte de ses succès économiques et industriels, Varsovie s’est lancée dans la construction d’un appareil de défense qui en fait aujourd’hui l’un des pays clés de l’équilibre européen. La victoire de Nawrocki va permettre, sans aucun doute, la poursuite de la collaboration Israël-Pologne dans le secteur de la défense.
Karol Nawrocki, 42 ans, a été élu président de la Pologne avec 50,89 % des voix. Historien et fervent nationaliste, il a mené campagne sur des thèmes eurosceptiques et conservateurs, tout en cultivant une image d’homme du peuple face à son rival pro-européen Rafal Trzaskowski. En Israël son élection est vue de manière assez positive car il s’aligne avec la politique de Trump.
Nawrocki n’est pas eurosceptique : inconnu en politique il y a quelques mois, il s’est construit un réseau de « conservateurs européens », rencontrant à plusieurs reprises Giorgia Meloni et George Simion, membres des Conservateurs et réformistes européens dont le PiS fait partie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a également exprimé son soutien à Nawrocki.
Nawrocki a déclaré que s’il était élu président : « Je prends au sérieux mon attachement aux valeurs chrétiennes et je célèbre donc les fêtes qui me sont chères en tant que personne » ce qui n’inclut donc pas les fêtes juive ».
« La Pologne d’abord, les Polonais d’abord ». Voici le slogan qui a porté Karol Nawrocki tout au long de sa campagne présidentielle couronnée de succès dimanche soir.
A 42 ans, le candidat du principal parti d’opposition Droit et Justice (PiS, conservateur) vient d’être élu président de la Pologne face au maire pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski, avec 50,89 % des voix contre 49,11 %, selon les données de la commission électorale nationale.
Pourtant, cet historien de formation n’avait encore jamais mis de pied en politique jusqu’à l’année dernière. Originaire de la ville industrialo-portuaire de Gdansk, au nord du pays, Karol Nawrocki a cultivé tout au long de sa campagne son image d’homme du peuple, insistant sur ses origines modestes pour mieux se démarquer de son opposant Rafal Trzaskowski, accusé d’être le candidat des élites.