Friedman a rappelé qu’il avait déjà encouragé l’an dernier à investir en Israël – non pas seulement par sionisme, mais pour des raisons purement économiques. « Un an plus tard, malgré les prévisions pessimistes des agences de notation, la croissance s’est avérée positive », a-t-il souligné.
S’appuyant sur les données de la Banque d’Israël, il a fait état de prévisions de croissance du PIB pour 2025 et 2026 nettement supérieures à la moyenne de l’OCDE. Selon lui, cette résilience s’explique par la politique monétaire efficace de la banque centrale.
Autre indicateur phare mis en avant : la Bourse de Tel Aviv a grimpé de 44 % sur un an, contre une hausse de 20 % du S&P 500. « Pour ceux qui ne connaissent pas la résilience des Israéliens, cela peut sembler miraculeux. Mais en réalité, l’économie israélienne surperforme systématiquement pendant et après les grandes crises », a-t-il affirmé.
Friedman a également insisté sur les perspectives dans les secteurs des infrastructures, du logement, de la high-tech et des exportations de défense. Il a notamment mentionné un volume d’investissements prévu dépassant les 100 milliards de shekels pour les seuls projets de transport, et un record d’exportations de défense en 2024, estimé à plus de 50 milliards de shekels.
« Le secteur bancaire israélien est l’un des plus solides et performants au monde », a-t-il ajouté, saluant aussi le dynamisme technologique du pays, nourri par de jeunes vétérans revenus du front avec des idées neuves.
« Dans un monde instable, l’économie israélienne fait figure de valeur refuge. Investir en Israël, c’est aussi investir dans un ADN hors du commun. » a-t-il conclu.