Alors qu’Israël durcit son offensive à Gaza, l’ambassadeur d’Israël en France s’explique, lundi 19 mai, sur franceinfo. « La possibilité d’une trêve n’a jamais été aussi proche, la possibilité de la paix n’a jamais été aussi proche depuis le début de la guerre », affirme Joshua L. Zarka, lundi 19 mai sur franceinfo. Israël a lancé dimanche une nouvelle offensive massive à Gaza visant à reprendre le contrôle de zones entières de l’enclave. « Nous sommes à un début de procédure qui mènera vraiment à quelque chose de différent. C’est triste qu’on ait dû passer par cette période terrible« , ajoute-t-il.

L’ambassadeur détaille les objectifs de cette opération militaire : « Le but est de libérer nos otages et de nous débarrasser des capacités militaires du Hamas. » Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël maintient sa stratégie offensive. « Comme la diplomatie a échoué, on est bien obligé d’utiliser la force pour atteindre ses buts. Dès que le Hamas acceptera la libération de nos otages et de baisser leurs armes, ce sera terminé », précise Joshua L. Zarka.

Les bombardements, particulièrement intenses ces derniers jours, ont causé des centaines de morts, aggravant une situation humanitaire déjà dramatique à Gaza. L’aide humanitaire commence à arriver lundi matin, après la décision de Benyamin Nétanyahou de permettre sa livraison. Certains observateurs y voient l’influence de Donald Trump, récemment en visite au Moyen-Orient : « Le président [américain] et le Premier ministre sont entièrement alignés sur ce sujet », affirme l’ambassadeur, évoquant une « discussion continuelle » entre les deux dirigeants.

L’ambassadeur reconnaît la gravité de la situation pour les civils : « Les Palestiniens souffrent. C’est une guerre horrible », tout en rejetant la responsabilité sur le Hamas. « Dès qu’on a remarqué qu’effectivement il manquait de nourriture, on a recommencé immédiatement à faire rentrer l’aide humanitaire », explique-t-il, alors que les ONG alertent depuis des semaines sur le risque de famine et le chaos humanitaire à Gaza.

« Quelque chose qui pourra ressembler à une paix »

En parallèle, de nouvelles négociations indirectes entre le Hamas et Israël se tiennent au Qatar, sans avancée notable pour l’instant. Pour Joshua L. Zarka, « ce qu’il faut vraiment, c’est terminer cette horreur. Et pour terminer cette horreur, nous devons nous débarrasser de cette organisation terroriste qui a tout commencé, qui est à la source de tout ce qui s’est passé ».

L’ambassadeur commence à se projeter vers paix possible : « Il faut créer une réalité qui soit vraiment différente pour nous et pour les Palestiniens. Pour créer cette réalité qui est vraiment différente, il faut imposer un changement par la force. Il faut débarrasser les Palestiniens et les Israéliens de ce fléau du Hamas pour construire une réalité qui mènera éventuellement à quelque chose qui pourra ressembler à une paix. » 

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