Jean-Noël Barrot a dénoncé une « triple atteinte » que constituerait ce projet : à la dignité humaine d’abord, « car chacun a le droit de vivre dans son pays », au droit international ensuite, rappelant que toute colonisation ou déplacement forcé est une violation de la Charte des Nations Unies, et enfin à l’espoir d’une solution politique pour la région. Selon lui, la stratégie israélienne risque non seulement d’aggraver l’instabilité au Proche-Orient, mais aussi de compromettre durablement la sécurité d’Israël elle-même. « On ne construit pas de sécurité sur des décombres, des déplacements de population ou de la colonisation », a-t-il affirmé.
Le chef de la diplomatie française a rappelé que la France avait déjà imposé, à titre national, des sanctions contre des « colons » extrémistes et violents, et qu’elle avait joué un rôle moteur dans l’adoption de deux séries de sanctions européennes.
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