Sergey Brin exhorte les équipes IA de Google à travailler 60 heures par semaine. En Israël les employés du groupe ne sont pas du tout étonnés.
Une exigence justifiée, selon l’un des co-fondateurs de Google, par la nécessité de rester compétitif face à une concurrence toujours plus agressive.

Selon siecledigital.fr:
Google se retrouve une nouvelle fois sous les projecteurs. Selon le NYT, Sergey Brin, co-fondateur du géant technologique, a récemment appelé les employés travaillant sur l’intelligence artificielle à adopter un rythme intensif : 60 heures par semaine, en présentiel.
Une stratégie de mobilisation interne
Absent des commandes de l’entreprise depuis 2019, Brin reste toutefois influent au sein du conseil d’administration d’Alphabet, la maison mère de Google. Son mémo, adressé aux employés impliqués dans le projet Gemini, souligne que ce travail intensif est un passage obligé pour maintenir la suprématie de Google dans le domaine de l’IA.
Cette prise de position intervient alors que ChatGPT d’OpenAI a bouleversé l’équilibre du secteur. Depuis son lancement en 2022, le chatbot a capté plus de 100 millions d’utilisateurs en un temps record, forçant Google à accélérer ses développements. L’intelligence artificielle générative, perçue comme un tournant majeur, pousse la firme de Mountain View à revoir sa copie et à mobiliser ses troupes. Mais cette volonté de resserrer les rangs en exigeant un engagement hors normes divise.
Entre ambition et risque de surchauffe
Si certains saluent cette mobilisation comme un signal fort de détermination, d’autres y voient une dérive dangereuse. Une culture du surmenage peut-elle vraiment booster la productivité ?
La situation est d’autant plus paradoxale que l’IA elle-même est présentée comme un levier de productivité. Pourquoi pousser les employés à l’extrême alors que ces outils sont censés optimiser leur travail ? Sergey Brin semble convaincu que l’alliance entre l’homme et la machine constitue la meilleure stratégie. Il encourage d’ailleurs ses ingénieurs à exploiter au maximum les modèles d’IA pour améliorer leur code et renforcer leur efficacité.