L’Union européenne a annoncé un plan d’aide de 1,6 Md EUR en faveur de l’Autorité palestinienne.

L’UE débloque 1,6 Md € pour soutenir les Palestiniens

L’Union européenne a annoncé lundi un plan d’aide de 1,6 Md EUR en faveur de l’Autorité palestinienne, visant à soutenir des projets en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza.

Plus d’un tiers du financement sera versé en soutien budgétaire direct à l’Autorité palestinienne sur deux ans, avec pour objectif de renforcer la gouvernance démocratique, la stabilité financière et les services publics.

« Il s’agit de capacité de gouvernance, de relance économique et de résilience du secteur privé », a déclaré Dubravka Šuica, commissaire européenne chargée du partenariat Méditerranée, après une rencontre avec le Premier Ministre palestinien Mohammad Mustafa à Luxembourg.

En parallèle, 576 M EUR seront affectés à des projets sectoriels, dont 82 M EUR pour l’UNRW et 400 M EUR pour le secteur privé sous forme de prêts à faible coût pour stimuler la reprise économique locale.

Il est à noter que l’Union Européenne est le plus grand donateur extérieur, avec une aide bilatérale atteignant 1,36 Md EUR entre 2021 et 2024.

3. La dette de l’Autorité palestinienne à 2,47 Mds € à la fin février 2025

Selon les données officielles publiées par le ministère des Finances, la dette locale de l’Autorité Palestinienne s’est élevée à 10 Mds NIS (2,47 Mds EUR) à la fin de février 2025. Ce montant comprend 6,42 Mds NIS (1,59 Md EUR) de dettes contractées auprès des banques opérant en Palestine, en hausse de 8,4% par rapport à février 2024, où elle s’élevait à 5,92 Mds NIS (1,46 Md EUR).

Cette augmentation résulte principalement du recours récurrent au financement bancaire pour couvrir une partie des salaires des fonctionnaires, en particulier face à la crise de liquidité persistante causée par la baisse significative de l’aide étrangère et les retenues israéliennes sur les recettes de compensation.

Par ailleurs, la dette du gouvernement envers les fournisseurs de médicaments et de matériel médical sur le marché local atteint désormais 1,05 Md NIS (259 M EUR). Ce montant s’est alourdi au cours de l’année écoulée, rendant difficile le respect des engagements financiers envers les entreprises du secteur. Le cumul de ces dettes fragilise davantage les finances publiques et impacte directement l’approvisionnement en médicaments, déjà perturbé par les restrictions israéliennes à l’importation.

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