1. . Les intérêts des partis de coalition sont préservés, au détriment des moteurs de croissance. Les fonds de coalition ont été sanctuarisés (5,4 Mds ILS) et les ministères jugés inutiles par le département du budget du Ministère des Finances fin 2024 n’ont pas été fermés. Certes, le gouvernement prévoit parallèlement une augmentation des dépenses consacrées aux infrastructures (transport, construction, énergie et eau), portées à 46,5 Mds ILS, soit 7,5% du budget net (environ 1,8% du PIB) contre 38,5 Mds ILS en 2024 mais cet effort est jugé insuffisant alors que l’État hébreu doit rattraper son retard en la matière. Par ailleurs, le budget 2025 ne propose ni des mesures ambitieuses pour stimuler les moteurs de la croissance économique ni des réformes des services publics, du marché du travail ou de la fiscalité (sur le fond). Il convient de noter toutefois l’initiative du Ministre des Finances pour lutter contre l’économie souterraine à travers la numérisation totale du système fiscal. L’économie souterraine est estimée à 19% du PIB en Israël contre 12% en moyenne pour l’OCDE.
|