NEWS SYMPA! Une fraise géante cultivée en Israël et pesant 289 grammes a décroché le record du monde de la fraise la plus lourde de tous les temps, a déclaré dans un communiqué le groupe Guinness, principale organisation de suivi des records.

Le fruit très pulpeux a été découvert parmi les fraisiers de la plantation gérée par la famille Ariel, dans la communauté agricole de Kadima-Zoran, dans le centre d’Israël. Il mesurait 18 centimètres de long, quatre centimètres d’épaisseur et 34 centimètres de circonférence, selon le communiqué.

LE PLUS. COCORICO FRANCAIS.

C’est quoi cette « freizh » mise au point par ce géant de la fraise ?

bon plantLa « floriguette » sera proposée par la coopérative finistérienne Savéol pour compenser le creux de la production de la gariguette en mai

L’essentiel

  • La coopérative bretonne Savéol, qui produit 3.000 tonnes de fraises par an, a développé une nouvelle variété.

  • Issue de croisements, la « floriguette » doit permettre de compenser le creux de production de la gariguette en mai.

  • La France a consommé plus de 120.000 tonnes de fraises l’an dernier, dont près de 40 % étaient importées.

C’est un peu la petite sœur. La « floriguette » est la petite dernière de la coopérative bretonne Savéol. Cette entreprise basée dans le Finistère est très connue dans le pays, notamment pour sa célèbre « gariguette » que l’on associe souvent comme « fraise de Plougastel ». Cette variété a l’avantage d’être particulièrement précoce, mais connaît en général un creux de production au mois de mai (entre les deux pousses), période où la demande est particulièrement importante. Pour tenter de gommer ce léger manque, la coopérative avait déjà diversifié sa production en plantant de la « mariguette », un mélange de mara des bois et de gariguette.

Cette année, plusieurs producteurs ont tenté le coup avec la « floriguette ». Une fraise « de couleur rouge vif et brillante, ronde à la forme conique » et avec « une belle jutosité et un goût naturellement sucré » promet Savéol. Une nouvelle variété issue de croisements qui a l’avantage d’offrir de bons rendements. « Nos producteurs apprennent encore à bien la conduire, mais le potentiel est grand », assure Pierre-Yves Gestin, le président de Savéol.

La coopérative bretonne, qui produit chaque année 3.000 des 77.000 tonnes de fraises cultivées en France, aimerait évidemment convaincre les clients de la goûter. « On essaye d’innover, de regarder ce qui se fait ailleurs pour répondre aux attentes des consommateurs. Pour l’instant, les retours que l’on a sont très bons », poursuit Pierre-Yves Gestin. Très connue dans toute la France, sa société produit également des dizaines de milliers de tonnes de tomates hors-sol.

Produire en France et moins importer

Parfois critiquée, cette méthode de culture sous serre chauffée est ardemment défendue par les dirigeants de Savéol, qui y voient un moyen de limiter les risques de contamination et donc l’usage des pesticides. Mais aussi un atout pour produire plus sur une surface réduite avec une consommation d’eau gérée au millilitre près.

Pour répondre aux exigences de souveraineté alimentaire du président Emmanuel Macron, le président de Savéol aimerait encourager l’installation de nouveaux maraîchers et de nouvelles serres. « On importe encore énormément de fraises étrangères du Maroc ou d’Espagne. Mais avec le réchauffement climatique, il y a fort à parier que ces pays ne pourront plus produire comme aujourd’hui. La France doit se positionner », poursuit Pierre-Yves Gestin. Le dirigeant dit vrai. En 2024, 120.000 tonnes de fraises ont été consommées par les Français, soit un peu moins de trois kilos par ménage. Près de 40 % de ces fraises étaient importées.

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