EDITORIAL. ISRAELVALLEY SPECIAL. Yaël Cohen-Azogui. Notre rédaction est en colère. Nous avons commis l’erreur de croire que Trump allait être très favorable à Israël. On s’attendait à ce que Donald Trump allait assouplir les droits de douane de 17 % qu’il avait injustement imposés à Israël quelques jours plus tôt. »Un ami est un ami ».

Pas pour Trump qui a décidé de punir Israël. Les pays musulmans hostiles à Israël ont gagné …

Des responsables israéliens l’avaient laissé entendre avant la rencontre Trump/ Netanyahou. Il semblait qu’Israël allait servir de test au reste du monde. Après tout, le Premier ministre israélien avait déjà annoncé que son gouvernement supprimerait tous les droits de douane et barrières commerciales sur les échanges commerciaux américains avec Israël. Les États-Unis accusent un déficit de 7,4 milliards de dollars dans le commerce de marchandises avec Israël. Les deux pays bénéficient déjà d’un accord de libre-échange avec très peu de barrières tarifaires.

Dans le secteur des services, cruciale pour l’économie israélienne (haute technologie, logiciels, conseil, R&D), le déséquilibre est encore plus marqué : Israël exporte pour 22,9 milliards de dollars de services vers les États-Unis, contre seulement 6,7 milliards d’importations américaines.

Dans les capitales du monde entier, la conférence de presse du Bureau ovale a été suivie.

Donald Trump a commencé par inviter Bibi Netanyahou à dire au monde ce que son pays comptait faire pour les États-Unis. Immédiatement, Netanyahou a réitéré son offre au monde entier.

« Nous éliminerons le déficit et les barrières commerciales qui ont été érigées inutilement », a déclaré Bibi Netanyahou à Donald Trump avec déférence. Il a ajouté : « Cela sert de modèle aux autres pays. »

On pouvait légitimement s’attendre à ce que le président américain offre quelque chose en retour. Mais non. Trump a ensuite abordé de nombreux sujets, de l’Iran à Gaza. Mais aucune mention de la suppression ou de la réduction des droits de douane exorbitants de 17 % imposés à Israël.

Lorsqu’un journaliste a finalement posé la question évidente vers la fin, la réponse n’était pas celle que Bibi Netanyahou ou tout autre dirigeant mondial confronté à des droits de douane souhaitait entendre.

Yanir Cozin, de la radio israélienne GLZ, a demandé à M. Trump s’il réduirait les droits de douane de 17 % imposés à Israël.

« Je ne sais pas », a répondu le président américain. « On verra bien. Nous donnons à Israël des milliards de dollars, 4 milliards de dollars par an, parmi les plus élevés. Nous prenons soin de nos amis, pas de nos ennemis. » C’était typiquement (peut-être intentionnellement) évasif, vague et contradictoire.

Les Echos avant la rencontre : « Benyamin Netanyahou va tester l’efficacité de son pouvoir de persuasion lundi à la Maison-Blanche. Le Premier ministre israélien va, en effet, tenter de convaincre Donald Trump de réduire, voire de supprimer les 17 % de tarifs douaniers imposés par le président américain à son pays.

Le chef du gouvernement mise sur ses relations « personnelles et chaleureuses » pour remplir cette mission, se vantant d’être le premier dirigeant étranger à venir plaider sa cause auprès de Donald Trump depuis que celui-ci a engagé une guerre commerciale à l’échelle mondiale. » Après la rencontre entre Trump et Bibi: la réponse a bien des questions est très simple : Bibi Netanyahou a été jeté par Trump.

A Jérusalem on sait à présent que Trump va être le traître, comme on en trouve souvent dans l’histoire des juifs et d’Israël.  Israël va gagner sa survie sans Trump. C’est une évidence.

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