Du fait des relations actuelles tendues entre Ottawa et Washington, de nombreux Canadiens sont de plus en plus intéressés par la recherche d’alternatives aux produits fabriqués aux États-Unis et aux biens de consommation courante pour diversifier ses échanges et réduire sa dépendance à l’égard des États-Unis, non seulement sur le plan économique, mais aussi dans d’autres domaines tels que la sécurité nationale. Pour diverses raisons, Israël est un bon point de départ pour ce processus.

Il existe un accord de libre-échange Canada-Israël (ALECI) en vigueur depuis 1997 et, malgré sa taille, Israël est une puissance mondiale dans des domaines clés tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la défense, la fintech et l’agri-tech – des domaines qui seront sans aucun doute extrêmement importants pour la prospérité économique, la compétitivité et la sécurité du Canada à long terme.  Mais il n’a pas été exploité au maximum et les dirigeants canadiens ne semblent pas jusqu’à présent intéressés par l’approfondissement des relations avec Jérusalem.

Par exemple, en 2023, le Canada s’est engagé à acheter pour près de deux milliards de dollars jusqu’à 11 drones MQ-9B à General Atomics Aeronautical Systems, une entreprise américaine basée en Californie alors que la technologie israélienne en matière de drones fait l’envie de la plupart des autres pays du monde. Pourquoi cet accord n’a-t-il pas été signé avec l’une de leurs nombreuses entreprises compétentes ?

En 2024, le Canada a également signé un accord de sauvegarde technologique, permettant l’utilisation de la technologie et des données spatiales américaines pour les lancements au Canada. En fin de compte, Israël utilise ses prouesses technologiques et son esprit d’innovation pour prospérer et littéralement survivre dans l’un des quartiers les plus inhospitaliers du monde. Pour un pays de la taille du New Jersey, Israël a obtenu des succès époustouflants dans de nombreux domaines de pointe, ce qui lui permet d’être bien au-dessus de ses moyens. Si les technologies fabriquées en Israël sont assez bonnes pour eux, elles le sont certainement pour nous.

Mais le développement des relations commerciales avec Israël ne se limite pas aux dollars et aux centimes, à la prospérité et à la diversification économique en temps de crise. Il s’agit d’envoyer un message clair selon lequel les dirigeants de ce pays sont unis et inébranlables dans leur soutien à Israël au moment où il en a le plus besoin. Cela permettrait également de réparer la décision historiquement embarrassante que le Canada a prise en 2024 d’interrompre les ventes d’armes à Israël alors que le pays était confronté à une guerre de survie sur sept fronts. Enfin, l’augmentation des échanges avec Israël indiquerait au mouvement antisémite de boycott, de désinvestissement et de sanctions que ses activités fanatiques ne prendront pas racine dans notre pays.

Tout compte fait, le Canada se trouve au cœur d’une guerre commerciale sans précédent qui lui a été imposée et il peut consolider ses relations avec d’autres alliés. Sur ce nombreux points, Israël est particulièrement bien placé pour l’aider dans ce domaine.

Source : MSN & Israël Valley

 

Partager :