Rachel Gur, ancienne vice-présidente de l’organisation de lobbying citoyen Lobby99, explique qu’il existe 530 normes officielles pour les produits non alimentaires et 130 pour les produits alimentaires.

Cependant, il existe des milliers d’autres normes qui ne relevaient pas de la réglementation sur les normes – mais qui ont été enfouies dans d’autres lois au cours des 75 dernières années.
« Ces normes peuvent être dispersées un peu partout», explique Rachel Gur, qui enseigne aujourd’hui à l’Université Reichman, dans le centre d’Israël.
« Certaines ne figurent pas dans la loi, mais dans des ordonnances, des règles internes ou des instructions émises par des ministères, comme celui de la Santé. Il est nécessaire de les rassembler dans un document global, en collaboration avec l’Institut israélien de normalisation, afin de pouvoir travailler à leur adaptation ou à leur abrogation. »
Le secteur de l’alimentation
La réforme du secteur des denrées alimentaires prévoit d’étendre l’adoption de la réglementation européenne dans des domaines tels que la sécurité alimentaire et l’étiquetage.
Une entreprise qui remplit diverses conditions, avec notamment un plan de contrôle de la qualité et de la sécurité fondé sur la gestion des risques, sera définie comme un « importateur approprié ». L’entreprise pourra importer toute denrée alimentaire fabriquée ou commercialisée dans l’UE, à l’exception de certains produits tels que les compléments alimentaires, les aliments pour bébés et jeunes enfants, la viande, le poisson, les œufs et leurs produits, les produits laitiers à base de lait non pasteurisé, ainsi que les fruits et légumes frais.
Selon le ministère de l’Économie, la réduction de la procédure bureaucratique permettra à l’importateur de réaliser des économies de 7 à 11 %.