Guerre dans la bande de Gaza : 970 morts ont été recensés depuis la reprise des frappes israéliennes

Israël a repris dans la nuit de lundi à mardi une campagne de bombardements sur la bande de Gaza, après près de deux mois de trêve.

 

Emmanuel Macron déplore « un retour en arrière dramatique ». Le président français a affirmé que la reprise des frappes israéliennes à Gaza constituait « un retour en arrière dramatique ». « Il faut que les hostilités cessent immédiatement et que les négociations reprennent de bonne foi sous les auspices américains », a déclaré le chef de l’Etat aux côtés du roi de Jordanie Abdallah II.

Le Hamas dit vouloir poursuivre le cessez-le-feu. Le mouvement islamiste palestinien « n’a pas refermé la porte des négociations », a déclaré l’un de ses responsables. « Nous n’avons pas de conditions préalables, mais nous exigeons [qu’Israël] soit contraint à cesser immédiatement [les hostilités] et à commencer la seconde phase des négociations » prévues par l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.

Benyamin Nétanyahou. Plusieurs milliers de manifestants ont conspué à Jérusalem le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, l’accusant de dérives antidémocratiques et de poursuivre la guerre contre le Hamas sans considération pour les 58 otages encore détenus à Gaza. Ce rassemblement est le plus important dans la ville depuis plusieurs mois.

#PROCHE_ORIENT Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, adresse aux Palestiniens dans la bande de Gaza un « dernier avertissement » exigeant qu’ils libèrent les otages israéliens et se « débarrassent » du Hamas, selon un communiqué de son bureau. « Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n’est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d’une envergure jamais vue jusqu’à présent », a-t-il prévenu dans une vidéo en hébreu diffusée par son bureau.
#PROCHE_ORIENT « Un engin explosif a été largué ou tiré sur [le bâtiment] et a explosé à l’intérieur », écrit le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (Unops) dans un communiqué, évoquant la mort « d’un collègue tué dans un local de l’Unops à Gaza ». « Nous ne savons pas à ce stade » s’il s’agissait d’une « arme larguée par les airs, d’un tir d’artillerie ou de roquette », ajoute le texte.
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