Le dernier trimestre 2024 a montré une tendance positive sur le marché financier israélien avec un retour des investisseurs étrangers.
Pour la première fois depuis deux ans, ces derniers ont commencé à acheter des valeurs mobilières israéliennes et ont arrêté de les vendre.
Selon la Banque d’Israël, les Israéliens détiennent aujourd’hui, au troisième trimestre 2024, des actifs à l’étranger d’une valeur de 770 milliards de dollars, soit une augmentation de 37,5 milliards de dollars (5,1 %) par rapport au trimestre précédent. Ces actifs comprennent des investissements en devises et dans l’immobilier à l’étranger et les économies en devises.
Dans le même temps, les investissements étrangers en Israël (qui comprennent les investissements dans des entreprises israéliennes, les obligations d’État et l’immobilier) ont augmenté de 24,6 milliards de dollars et ont atteint 528 milliards de dollars.
Le solde total d’Israël par rapport au monde (la différence entre ce que les Israéliens ont à l’étranger et ce que les étrangers possèdent en Israël) s’est amélioré de 13 milliards de dollars et a atteint 242 milliards de dollars. En termes simples : Israël est dans une position financière positive vis-à-vis du monde.
Autre chiffre rassurant : la dette extérieure d’Israël (ce que l’État et le secteur privé doivent aux parties étrangères) s’élève à 28 % du produit intérieur brut – un taux faible comparé à d’autres pays développés.
La signification de ces données pour le citoyen moyen est que le retour des investisseurs étrangers indique un renforcement de la confiance dans l’économie israélienne, l’augmentation des actifs des Israéliens à l’étranger indique une force économique et une diversification prudente des risques – et en outre, le déficit extérieur relativement faible réduit le risque économique pour l’économie israélienne.
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