Bonjour Ilana, Bonjour Greg,
Interview en direct de Daniel Rouach.
Economie, business, quel bilan pour Israël 2024? Réponse : « on ne pouvait espérer mieux! ». Avec Edouard Cukierman et Ron Waldman je suis en train de ré-écrire le livre en version américaine « IsraelValley, le bouclier technologique de l’innovation ».
Un constat incroyable pour les observateurs extérieurs que nous avons interrogé : face à l’adversité Israël se renforce, contrairement à toute attente…
Le pays est résilient et les israéliens ne baissent pas les bras après le 7 Octobre. Ils n’ont aucune raison de le faire.
LA LUTTE CONTRE LA DESINFORMATION, UNE PRIORITE…
Le gouverneur de la Banque d’Israël, le professeur Amir Yaron, avait dés le début de la guerre expliqué, dans une interview que les autorités avaient pleinement conscience des difficultés inhérentes à la vie en Israël.
« Tout d’abord, nous sommes déterminés à ramener l’inflation à l’objectif. Nous en tenons compte, mais nous devons comprendre que la douleur aujourd’hui est quelque chose qui est nécessaire pour maintenir la stabilité de l’économie ».
En dépit du pessimisme des prévisions, le gouverneur avait affirmé qu’il n’y avait aucune crainte que les Israéliens s’effondrent économiquement. « Malgré tout, l’économie israélienne est dans un environnement solide, par conséquent, nous opérons à un bon rythme ».
1. PAS DE LICENCIEMENTS MASSIFS.
2. PAS DE FIRMES MULTINATIONATIONALES MONDIALES QUI QUITTENT LE PAYS.
3. PAS DE CHUTE DES INVESTISSEMENTS D’ISRAËL EN MATIERE de R&D.
4. RELATIONS FRANCE-ISRAËL STABILISEES APRES LA CRISE DE EUROSATORY.
5. DELOCALISATIONS SOFT DES LEADERS ISRAELIENS DU HIGHTECH.
6. LE BOOM INCROYABLE D’ISRAËL DANS LE SECTEUR DE LA DEFENSE. DES VENTES AU SOMMET.
7. AIDE MASSIVE DES ETATS-UNIS EN MATIERE DE DEFENSE.
8. SOLIDARITE EXTRAORDINAIRE DES JUIFS DU MONDE ENTIER AVEC ISRAËL. DES DONATIONS EXCEPTIONNELLES.
9. UNIVERSITE EN PLEIN FONCTIONNEMENT!
10 . L’AEROPORT BEN GOURION N’ARRETE JAMAIS!
11. UNION SACREE SACREE DES SYNDICATS ET PATRONAT POUR NE PAS PERTURBER L’ECONOMIE.
LE PLUS.
1. L’agence de notation S&P.
Après la dégradation de la note souveraine d’Israël de A2 à Baa1 par Moody’s fin septembre, l’agence de notation S&P a souligné que « l’absence d’une stratégie de sortie claire du conflit n’offrait pas la certitude requise pour favoriser l’investissement et une croissance économique stable ».
La reprise économique sera lente et plus compliquée.
Dans son communiqué sur Israël du 12 novembre, l’agence de notation S&P indique quant à elle que « la reprise économique pourrait être retardée jusqu’en 2026, même si elle s’attend à un redressement de l’économie en 2025 avec une croissance modeste de 2,2% ».
Dans le contexte actuel du prolongement de la guerre, la croissance prévue en 2024 serait de 0% (la Banque Centrale avance 0,4% dans ses dernières prévisions), ce qui signifie une contraction du PIB par habitant.
2. REFORME JUDICIAIRE. L’agence internationale de notation de crédit, Moody’s, a mis en garde en Israël contre les retombées éventuelles de la réforme judiciaire si elle venait à passer.
« Les réformes proposées sont susceptibles d’affaiblir les institutions et d’influencer négativement le profil de crédit de l’Etat », a estimé l’agence. »
Sur le plus long terme, les changements dans le système judiciaire peuvent nuire au fort potentiel de croissance économique d’Israël et augmenter les risques géopolitiques.
3. HIGHTECH. Le secteur de haute technologie est devenu le principale moteur de croissance de l’économie, qui représente 49% de l’exportation totale et produit environ 15% du PIB.
l s’agit également d’une source d’investissement étranger direct, avec un investissement en capital-risque qui s’éleve à 15,5 milliards de dollars».