Cette semaine, une visite du « Mashav », l’Agence israélienne de coopération internationale pour le développement s’est faite au Burundi et elle visait principalement à explorer les opportunités de collaboration. C’est ainsi que ses représentants se sont rendus dans différents endroits, notamment dans les différents hôpitaux de la ville de Bujumbura, les universités et la rencontre avec divers acteurs du secteur public et privé dont le ministre en charge de l’agriculture, ainsi que certaines ONG locales.
« Nous avons beaucoup de choses à apporter et partager en matière d’agriculture » , a indiqué Yossi Gadamo, ambassadeur adjoint au Burundi basé au Rwanda dans un entretien qu’il a accordé au journal « Le Renouveau du Burundi » , après la visite d’une délégation israélienne conduite par Eynat Shlein, cheffe de « Mashav » , « Aujourd’hui, nous avons des relations formelles entre nos deux pays, mais nous devons établir plus de contacts. Mon principal souhait est de voir plus d’activités, de liens renforcés entre les deux pays, que ce soit au niveau des affaires, du partage des connaissances, de la culture, du commerce, bref, de voir l’augmentation de la relation dans tous les aspects » , a-t-il ajouté.
Durant cet entretien, ce diplomate israélien a souligné que le secteur d’agriculture est le principal domaine dans lequel l’agence « Mashav » va apporter l’appui. « Nous avons beaucoup de choses à apporter et à partager en matière d’agriculture. Oui, nous avons eu beaucoup de défis en Israël dans le secteur agricole pour assurer la sécurité alimentaire, pour pouvoir subvenir à nos propres besoins. Pour y parvenir, nous avons été obligés de réfléchir à la création de solutions, à des options pour optimiser la production agricole » , a-t-il dit. Et de souligner que la collaboration avec « Mashav » va toucher divers domaines que ce soit dans le secteur public et privé.
Concernant le projet « Vision 2040-2060 » du Burundi , l’ambassadeur adjoint Gadamo a trouvé que cette Vision est claire et revêt un caractère prometteur. Selon lui, la collaboration de « Mashav » avec divers secteurs apportera une contribution dans la réalisation de cette Vision que le Burundi s’est fixé. « Je pense que la Vision est claire, l’avenir est prometteur. J’ai vu que le Burundi est propre et sûr. Et j’ai hâte de revenir voir les progrès et le développement du pays » , a-t-il mentionné.
Parmi les points essentiels issus de cette visite figure notamment la promesse concernant le renforcement des capacités des experts dudit ministère dans les domaines de mécanisation, la santé animale, l’irrigation, la technologie de transformation, etc.
Source : Le renouveau