En cette veille de Noël, Israël Valley présente à ses lecteurs une synthèse des principales religions issues du Christianisme : le catholicisme, le protestantisme et la religion orthodoxe, mais aussi les autres.

Car si le christianisme est apparu en Palestine au sein du judaïsme, et s’il s’est affirmé progressivement dans l’Empire romain puis s’est diffuse dans le monde entier, son développement s’est accompagné d’une grande diversité doctrinale et rituelle. Lorsque les controverses sont devenues trop tranchées, elles ont donné lieu à des schismes, ce qui fait que le christianisme se présente comme une religion aux branches multiples.

Et effet, même lorsqu’ils partagent les mêmes croyances, les chrétiens adoptent des pratiques religieuses différentes, en fonction de leurs langues, de leurs pays, de leurs traditions.

Ces divisions sont à l’origine des trois grandes branches du christianisme : orthodoxes, catholiques et protestants. Mais les divisions sont en réalité plus nombreuses, d’autant que si certaines Églises se séparent, d’autres se rapprochent au cours du temps.

Cette diversité du christianisme, qui subsiste aujourd’hui, est particulièrement visible au Moyen-Orient où se concentrent de nombreux sièges de patriarcats, dont beaucoup de fidèles ont fui leur terre d’origine et sont maintenant dispersés dans le monde.

Les catholiques, dits Romains, constituent la branche la plus nombreuse de la chrétienté. Ils appartiennent à l’Église romaine et aux Églises orientales unies à Rome. Ils sont les seuls à reconnaître le Pape comme chef spirituel.

Les Églises d’Orient et d’Occident formaient une même Église lorsque le schisme d’Orient survient en 1054 qui reposait sur des raisons d’ordre théologique, liturgique et hiérarchique (l’évêque de Rome revendique la première place hiérarchique dans le clergé chrétien). Ces Chrétiens, appelés orthodoxes ne sont pas unis sous une seule autorité morale et il existe plusieurs églises (dites autocéphales) qui ont même à leur tête un patriarche ou un métropolite indépendant.

Initiée par Luther en 1517, la Réforme donne naissance à des courants divers, quoique fondés sur des principes communs. Sous l’influence des mouvements de Réveil, de nouvelles dénominations protestantes se constituent au fil des siècles.

Au XVIe siècle apparaissent quatre modèles de réforme qui, tous, adoptent les principes énoncés par Martin Luther (1483-1546) et qui vont permettre l’apparition des Protestants  : Jésus Christ seul, l’Écriture seule, la grâce seule, la foi seule. On distingue ainsi : la Réforme luthérienne (Martin Luther), la Réforme initiée par Zwingli et Calvin (courant réformé), la Réforme radicale, avec les anabaptistes et la Réforme anglicane, initiée en Angleterre par Henri VIII.

Les évangélistes chrétiens, amis d’Israël, sont issus d’un courant du christianisme évangélique, qui a ses origines dans la Réforme protestante du XVIe siècle, selon lequel la création de l’État d’Israël en 1948 est en accord avec les prophéties bibliques et prépare le retour de Jésus comme Christ en gloire de l’Apocalypse.

Cette croyance se distingue du soutien apporté par d’autres chrétiens à Israël et au sionisme pour des raisons autres que religieuses. Ils considèrent que l’existence même de l’État d’Israël ramènera Jésus sur terre, le fera définitivement reconnaître comme Messie et assurera le triomphe de Dieu sur les forces du mal, pendant que les juifs convertis au christianisme seront sauvés.

Les principaux mouvements d’églises évangéliques sont l’anabaptisme, le baptisme, le pentecôtisme, le mouvement charismatique et le mouvement néo-charismatique. L’évangélisme est également présent dans d’autres branches du protestantisme. La plupart des confessions chrétiennes évangéliques sont regroupées dans l’Alliance évangélique mondiale.

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