Tsahal a déployé des chars et des forces d’infanterie dans la zone démilitarisée de la ligne Alpha, à la frontière du Golan, pour prévenir toute incursion des forces rebelles qui ont pris le contrôle de la Syrie.

L’armée israélienne a transmis des messages d’avertissement aux insurgés qui ont conquis le Golan syrien, leur intimant de ne pas franchir cette ligne démarcation.

L’aviation israélienne a mené plusieurs vagues de frappes autour de Damas ces dernières heures, ciblant des systèmes d’armement avancés et des installations de production d’armes susceptibles de tomber aux mains des rebelles. Un dépôt d’armes chimiques a également été visé.

TRUMP. LPH : « Le futur Président américain, Donald Trump, a posté ce matin (dimanche) sur son réseau social Truth, sa réaction au renversement de Bachar El Assad:

”Assad est parti. Il a fui son pays. Son protecteur, la Russie, la Russie, la Russie, dirigée par Vladimir Poutine, n’a plus envie de le protéger. La Russie n’avait aucune raison d’être là-bas. Elle a perdu tout intérêt pour la Syrie à cause de l’Ukraine, où près de 600 000 soldats russes sont blessés ou morts, dans une guerre qui n’aurait jamais dû commencer et qui pourrait durer éternellement.

La Russie et l’Iran sont actuellement dans un état de faiblesse, l’un à cause de l’Ukraine et de sa mauvaise économie, l’autre à cause d’Israël et de ses succès militaires. De même, Zelensky et l’Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre un terme à cette folie. Ils ont perdu 400 000 soldats et bien plus de civils. Il faut un cessez-le-feu immédiat et des négociations doivent commencer. Trop de vies sont inutilement gâchées, trop de familles détruites, et si cela continue, cela peut se transformer en quelque chose de bien plus grave et de bien pire. Je connais bien Vladimir. C’est son moment d’agir. La Chine peut aider. Le monde attend !”.

LE PLUS. Bachar el-Assad a fui le pays face à l’avancée rebelle dans la capitale.

i24NEWS

Des tirs ont retenti dimanche dans les rues de Damas alors que les forces rebelles du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) pénétraient dans la capitale syrienne. Après avoir conquis Homs, troisième ville du pays, les insurgés ont confirmé leur progression vers le cœur du pouvoir syrien. L’aéroport international de Damas, déserté par les forces armées et de sécurité syriennes, a servi de point de fuite au président Bachar al-Assad, comme l’a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Le départ du président a précédé le retrait des forces militaires et sécuritaires de l’aéroport », a précisé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

Dans la capitale, les rebelles ont marqué une victoire symbolique en prenant le contrôle de la tristement célèbre prison de Sednaya. Des milliers de détenus ont été libérés de cet établissement, connu pour être un lieu d’exactions majeures du régime Assad. Sur sa chaîne Telegram, le HTS a proclamé la « fin de la tyrannie à Sednaya », une déclaration corroborée par l’OSDH qui qualifiait l’établissement « d’abattoir humain ».

Le Hezbollah libanais, allié historique du régime syrien, a amorcé un retrait significatif. Une source proche de l’organisation chiite a indiqué à l’AFP que les combattants se repliaient de la région de Homs et des environs de Damas. Certaines unités se dirigent vers Lattaquié, sur la côte ouest syrienne, tandis que d’autres regagnent la région libanaise du Hermel. (I24NEWS.)

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