Selon les estimations de la Banque d’Israël, la guerre en cours avec le groupe terroriste Hamas devrait entraîner des coûts civils et de défense de plus de 250 milliards de shekels entre 2023 et 2025. Avec un déficit budgétaire de 7,9 % du PIB en octobre, supérieur à l’objectif de 6,6 % fixé pour 2024, et des agences de notation qui ont réduit la cote de crédit d’Israël, la commission a été créée pour empêcher le déficit d’échapper à tout contrôle en raison de la hausse des coûts de la défense et des autres coûts de la guerre.
« Sans ajustements budgétaires équilibrés, le ratio dette/PIB du pays augmentera, et avec lui la prime de risque de l’économie et le taux d’intérêt que le gouvernement paie pour financer la dette, et en conséquence les investissements diminueront, ce qui conduira à un ralentissement de l’activité économique », a averti Abramzon.
L’économiste en chef du ministère des Finances a proposé au gouvernement une liste de mesures visant à accroître les recettes fiscales de l’État afin de financer l’augmentation des dépenses de sécurité. L’une d’entre elles consiste à prendre des mesures pour lutter contre le capital noir et l’évasion fiscale, qui sont estimés à des dizaines de milliards de shekels par an. D’autre part, l’annulation des exonérations fiscales, dont le montant est estimé à 90 milliards de shekels par an. Ce n’est qu’ensuite, si nécessaire, qu’une augmentation des taux d’imposition devrait être examinée, selon le ministère des Finances.
Dans le document de synthèse, il est également recommandé de donner la préférence au déploiement de soldats en service régulier et de soutenir le recrutement de la population ultra-orthodoxe afin de réduire le fardeau supporté par les réservistes et le coût pour le gouvernement. Le coût économique d’un mois de service dans la réserve est estimé à 48 000 shekels par soldat, contre 27 000 shekels pour un soldat en service régulier.
Times of Israël.