L’ offensive des rebelles syriens, menée par Tahrir al-Sham, un groupe rebelle soutenu par la Turquie, a permis la reprise de la ville d’Alep et d’une partie du territoire des Assad.

Le président Bachar al-Assad laisse les forces iraniennes entrer en Syrie pour renforcer son régime. Cette décision pourrait affecter considérablement la dynamique le long de la frontière nord d’Israël. L’entrée des forces iraniennes marque un changement radical dans le paysage militaire du conflit syrien, avec pour objectif de sécuriser le régime d’Assad, de réprimer l’opposition et de renforcer l’influence régionale de l’Iran.

Selon les druzes de Suwayda les factions rebelles qui se sont emparées d’Alep n’acceptent pas d’autres religions que l’islam, et incitent les minorités à quitter la ville. Les factions ont détruit les arbres de Noël qui avaient été installés pour la fête et assassinent des Kurdes dans les rues. « Nous attendons de l’État d’Israël et des Druzes en Israël qu’ils s’intéressent de près à Suwayda, car en tant que Druzes, nous ne voulons pas être entraînés dans des combats sectaires. Si nous sommes attaqués, nous nous battrons avec une détermination farouche ».

Concernant les attentes des rebelles de « l’Union pour la Libération de la Syrie » favorable à l’Occident : « Les États-Unis et Israël sont censés agir pour que tout le monde s’assoie autour de la table. Il n’est pas acceptable qu’un homme qui a assassiné deux millions de personnes serve de président… Nous mettons en garde Israël car ce qui intéresse l’Iran, c’est la contrebande d’armes vers la Jordanie afin de secouer le royaume – et aussi de les transférer en Judée et Samarie ». L’opposition syrienne appelle Israël à attaquer le régime d’Assad et demande :        « Qu’il y ait la paix et la sécurité avec toute la région et avec Israël ».

Les forces kurdes ont également commencé à se mobiliser pour défendre des secteurs d’Alep où les Kurdes sont majoritaires.

 

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