Les troublantes circonstances du retrait d’une juge de La Haye dans l’affaire Netanyahou.

Le 25 octobre dernier, la CPI avait surpris la communauté juridique internationale en annonçant le retrait de la juge Motoc, remplacée par une juge slovène

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Une enquête exclusive d’i24NEWS révèle des zones d’ombre inquiétantes concernant le retrait « pour raisons de santé » de la juge roumaine Iulia Motoc dans l’affaire des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant à la Cour pénale internationale (CPI).

Le 25 octobre dernier, la CPI avait surpris la communauté juridique internationale en annonçant le retrait de la juge Motoc, remplacée par une juge slovène. Peu après ce changement, la Cour émettait des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense, provoquant une tempête diplomatique.

L’investigation menée par i24NEWS révèle cependant que la juge Motoc continue ses activités normalement. Plus troublant encore, quelques jours après s’être retirée de l’affaire israélienne, elle signait un jugement de 46 pages sur un autre dossier. Aujourd’hui, elle traite plus d’une dizaine d’affaires différentes et prévoit même de donner une conférence en Angleterre prochainement.

« L’affaire Netanyahou-Gallant est le seul dossier dont elle s’est retirée pour ‘raisons de santé' », confirment deux sources internes à la Cour, qualifiant cette situation de « très étrange ». La succession de la juge Motoc soulève également des questions. Sa remplaçante, la juge Betty Hohler, est contestée par Israël en raison de ses liens antérieurs avec le bureau du procureur Karim Khan. Avant même qu’Israël ne puisse déposer une demande formelle de récusation, les trois juges se sont empressés d’émettre les mandats d’arrêt. Sollicitée par i24NEWS, la présidence de la CPI s’est retranchée derrière sa décision publique initiale, refusant tout commentaire supplémentaire sur ces circonstances troublantes. Cette révélation intervient alors qu’Israël conteste vigoureusement la légitimité des mandats d’arrêt et soulève des questions sur l’impartialité de la procédure à La Haye.

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