ISRAELVALLEY CONSEIL. Les lettres de motivation passent désormais par la moulinette de l’intelligence artificielle générative. Cette vague de candidatures “de mauvaise qualité” est en passe d’“inonder” le marché du travail en Israël.
L’intelligence artificielle générative est partout, jusqu’aux lettres de motivation des demandeurs d’emploi, qui inondent les employeurs de candidatures de mauvaise qualité à Tel-Aviv.
Près de la moitié des demandeurs d’emploi en Israël se servent des outils de l’IA générative pour rédiger leur CV, leur lettre de motivation et remplir les dossiers.
Les recruteurs israéliens ne sont pas dupes. Ils repèrent les “‘signes révélateurs [comme] la grammaire américaine’ et les candidatures ‘fades’”, explique un site de recrutement pour la tech basé à Tel-Aviv. “Si le CV n’est pas correctement édité, le langage sera maladroit et banal”.
De fait, la plupart des grandes entreprises “ont une attitude de tolérance zéro à l’égard de l’usage de l’IA”. Et les “Big Four”, les plus grands cabinets d’audit et de conseil (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, et PricewaterhouseCoopers), “déconseillent aux diplômés l’utilisation de l’IA dans leurs recherches d’emploi”.
“Les candidats sont de plus en plus paresseux sur la façon d’aborder le marché du travail. Ils se tournent donc vers l’IA générative pour donner une version exagérée de leur expérience réelle”. Cependant, souligne-t-il, “même si tout est de plus en plus automatisé, il y aura toujours besoin d’une interaction humaine” pour décrocher le job.