Les industriels israéliens observent avec une très grande attention l’expérience française en matière de taxis volants.

Selon Les Echos : « Le conseil régional a voté ce vendredi l’abandon de l’expérimentation des vols commerciaux des taxis volants dans le ciel francilien et a décidé le retrait d’une subvention d’un million d’euros destinée à la construction d’un vertiport.

Cette décision de la région est la conséquence directe de la non-réalisation des vols commerciaux expérimentaux prévus pendant les JO de Paris.
Cette décision de la région est la conséquence directe de la non-réalisation des vols commerciaux expérimentaux prévus pendant les JO de Paris. (Mosa’ab Elshamy/Ap/SIPA)

Par Hugo Robert

Le ciel s’obscurcit encore un peu plus pour les taxis volants. Ces petits véhicules à mi-chemin entre le drone et l’hélicoptère, appelés « engins à décollage et atterrissage verticaux » (eVTOL), ne sont pas près de décoller en Île-de-France. Les conseillers régionaux ont acté ce vendredi la fin de l’expérimentation francilienne prévue avant la fin de l’année. Ils ont voté le retrait d’une subvention d’un million d’euros accordée pour la construction d’un vertiport, c’est-à-dire le terminal des taxis volants aménagé le long des quais d’Austerlitz à Paris.

Portés par le groupe ADP et le constructeur allemand Volocopter, les taxis volants voient les signaux négatifs se multiplier et entraver la structuration de la filière.

Cette décision de la région est la conséquence directe de la non-réalisation des vols commerciaux expérimentaux dans le ciel parisien prévus pendant les Jeux Olympiques de Paris, faute d’autorisation de décollage par les autorités aériennes ».

Hugo Robert

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