Zafra Katz, la puissante PDG d’Oracle, est une femme qui croit fermement en l’avenir. Lors de sa récente visite en Israël, elle n’a laissé aucun doute : ce pays, souvent qualifié de « nation de start-up », est sur le point de connaître une véritable explosion d’investissements une fois la guerre terminée. Un avenir radieux semble se profiler, et Katz en est convaincue.

« Je parle aux investisseurs, et tout le monde sait qu’Israël reste une nation de start-up », affirme-t-elle avec une assurance désarmante. « Ils veulent recommencer à investir ici, mais ils ont besoin de stabilité. Je pense que nous sommes proches de la fin de la guerre, et quand cela arrivera, Israël sera littéralement inondé d’investissements. Ce pays est aujourd’hui plus fort que jamais, bien plus que lors des guerres précédentes. »

Ces mots, portés par une vision claire et une passion communicative, résonnent comme un appel à l’optimisme.

Une résilience à toute épreuve.

Katz sait de quoi elle parle. Née en Israël, elle a grandi avec une profonde compréhension de la résilience de ce pays. À seulement six ans, elle a quitté Holon pour s’installer aux États-Unis, mais son lien avec sa terre natale est resté intact. Aujourd’hui, à la tête de l’un des géants mondiaux de la technologie, elle continue de défendre Israël avec une force admirable.

Un lien personnel indéfectible avec Israël.

Née  dans une famille modeste d’immigrés roumains,  elle n’a jamais perdu son lien avec ses racines. Ses souvenirs d’enfance, mêlés à son attachement profond au pays, façonnent aujourd’hui sa vision et son engagement. Lors de sa visite, Katz a pris le temps de visiter les zones touchées par le conflit, notamment la région de l’enveloppe de Gaza, démontrant un soutien sans équivoque à la population locale.

« Quand je reviens ici, c’est comme rentrer à la maison », dit-elle avec émotion. « Je vois ma famille, je sens cette connexion indescriptible avec cette terre. Mais je vois aussi la fatigue dans les yeux des gens. Pourtant, cette fatigue ne masque jamais leur détermination. »

Lors de sa visite, Katz a souligné la capacité d’Israël à surmonter les crises. Bien que le conflit ait pesé sur le moral et les ressources, elle croit fermement en l’esprit de ce pays. « Israël est aujourd’hui plus fort que jamais », insiste-t-elle. Une force qui, selon elle, qui continue d’attirer les investisseurs internationaux.

« Je viens d’un milieu modeste, et aujourd’hui, je vis le rêve américain. Mais ce que je vois en Israël, c’est encore plus grand : un rêve collectif, celui d’un peuple qui refuse de céder face aux épreuves. »

La nation de start-up, moteur de l’économie mondiale

Israël, avec son écosystème entrepreneurial dynamique, a depuis longtemps mérité son titre de « nation de start-up ». Ce petit pays regorge d’innovations qui transforment des secteurs entiers, des technologies médicales à l’intelligence artificielle. Et même en temps de crise, les entreprises continuent d’innover, prêtes à reprendre leur essor dès que la stabilité reviendra.

Pour Katz, c’est précisément ce potentiel qui séduira les investisseurs dès que les conditions politiques et sécuritaires se stabiliseront. À ses yeux, Israël est non seulement une puissance technologique mais également une force économique mondiale prête à redéployer ses ailes.

L’impact des Accords d’Abraham

Un autre élément clé de cette vision optimiste réside dans les Accords d’Abraham, que Katz qualifie de levier stratégique pour toute la région. Ces accords historiques, signés entre Israël et plusieurs pays arabes, ont ouvert la voie à des collaborations économiques inédites. Pour Oracle, ils ont été une opportunité majeure.

« Quand je mentionne les Accords d’Abraham, mes interlocuteurs au Bahreïn et au Maroc sourient », raconte Katz. « Ils sont fiers de faire partie de ce processus. Ces accords ne sont pas seulement politiques, ils sont aussi économiques. »

Grâce à ces nouvelles alliances, Oracle a pu investir massivement dans des pays comme le Maroc, où elle a créé des centres de développement employant des centaines de personnes. Selon Katz, ces investissements témoignent de la capacité d’Israël à s’intégrer pleinement dans l’économie régionale.

Oracle, un acteur engagé

Pour Katz, l’engagement d’Oracle envers Israël va bien au-delà des simples considérations économiques. La société a été parmi les premières à investir dans un centre de données en Israël, avec un budget colossal de 1,5 milliard de dollars. Ce projet ambitieux, qui renforce l’infrastructure technologique locale, est également un symbole de soutien au pays en des temps difficiles.

« Nous avons été la première entreprise en Israël à construire un centre de données servant toute la région », explique-t-elle. « Cela garantit que nos clients, même dans des périodes complexes, ont accès aux technologies nécessaires pour continuer à prospérer.« 

Oracle a également affiché son soutien sans équivoque après les événements du 7 octobre. En signe de solidarité, le site web de l’entreprise arborait une bannière avec le drapeau israélien. « Chez Oracle, il est clair pour tout le monde que nous sommes en faveur d’Israël », souligne Katz. « Si vous n’êtes pas pour Israël ou l’Amérique, vous n’avez rien à faire chez nous. »

Une promesse d’avenir

Zafra Katz ne se contente pas de rêver d’un avenir prospère pour Israël : elle est prête à y contribuer activement. Alors que la guerre touche à sa fin, elle envisage un flot massif d’investissements étrangers qui transformeront le pays. « Les investisseurs attendent », dit-elle. « Et dès que la stabilité sera là, ils afflueront. »

Israël, fort de son esprit entrepreneurial et soutenu par des partenariats stratégiques, semble en effet prêt à entamer un nouveau chapitre. Et avec des leaders comme Katz pour le défendre, cet avenir ne peut être que prometteur.

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