FESTIVAL LITTERAIRE.
Livres en scène 8
« Sous les mots, la Vie »
Mercredi 27 et jeudi 28 novembre 2024 – Théâtre Cameri, Tel Aviv
Mercredi 27 et jeudi 28 novembre 2024 – Théâtre Cameri, Tel Aviv
La 8e édition du festival Livres en scène, organisée par l’Institut français d’Israël en collaboration avec le Théâtre Cameri de Tel Aviv, se déroulera les 27 et 28 novembre 2024 au Théâtre Cameri de Tel Aviv. Le thème de cette année, « Sous les mots, la Vie », célèbre le pouvoir de la littérature à toucher nos cœurs et résonner dans nos vies bouleversées. Grâce au talent des auteurs, comédiens, éditeurs et traducteurs de France et d’Israël, cette édition spéciale célèbrera la vitalité et l’humanité des œuvres littéraires.
Parmi les invités d’honneur figurent deux grandes voix de la littérature contemporaine, Karine Tuil et Zeruya Shalev, dont les œuvres puissantes et humaines apporteront une intensité unique au festival.
Parmi les invités d’honneur figurent deux grandes voix de la littérature contemporaine, Karine Tuil et Zeruya Shalev, dont les œuvres puissantes et humaines apporteront une intensité unique au festival.
Créé en 2011, Livres en scène est un évènement incontournable de la scène culturelle israélienne. Ce sont plusieurs centaines de spectateurs qui s’y pressent à chaque édition pour écouter un florilège d’extraits de romans issus de l’actualité éditoriale publiée en français et en hébreu, lus par des comédiens de talent de France et d’Israël. La singularité du festival est d’être proposé en version entièrement bilingue.
Le festival Livres en scène 8 est une réalisation de l’Institut français d’Israël, en coopération avec le Théâtre Cameri de Tel Aviv.
L’équipe
Cette année, Stéphanie Souffir, Responsable du Livre et de l’écrit à l’Institut français d’Israël, prend la direction du festival. Elle s’entoure de Roselyne Déry, créatrice de Livres en scène, ainsi que de Hod Halévy, auteur et traducteur du français vers l’hébreu. Avi Guez assurera la production au Théâtre Cameri, avec le soutien des équipes de l’Institut français d’Israël et du Cameri.
Les invités
Pour cette 8e édition, le festival a l’honneur d’accueillir l’écrivaine Karine Tuil, venue spécialement de France pour partager la profondeur de son œuvre avec le public israélien. Elle participera à une rencontre spéciale animée par Roselyne Déry, suivie d’une séance de dédicace, ainsi qu’à un échange captivant avec Nir Ratzkovsky autour de son livre La Décision. Et pour un moment rare, Karine Tuil montera sur scène pour lire l’un des poèmes bouleversants de son recueil Kaddish pour un amour.
Nous aurons également le privilège de recevoir Zeruya Shalev, figure incontournable de la littérature israélienne.
Ces deux immenses autrices se retrouveront lors d’une rencontre exceptionnelle, un moment unique de dialogue littéraire entre la France et Israël.
A leurs côtés, pour nous rappeler que l’amour est toujours une surprise, seront présentes deux très belles romancières, Savyon Liebrecht pour Un très jeune garçon d’honneur et Michal Ben Naftali pour Ne vois-tu pas que je brûle.
La scène du Cameri vibrera aussi avec des lectures du dernier roman d’Ayelet Gundar-Goshen, Une famille américaine et du flamboyant roman de Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes, Prix Goncourt 2021, lu par le tout aussi flamboyant acteur israélien Dror Keren.
Mention spéciale du festival pour Cher connard, dernier roman de Virginie Despentes sous la forme d’une lecture-concert intense où la correspondance acérée de Despentes sera accompagnée par le groupe Antishefa, dans une performance qui brise les frontières habituelles, emportant le public dans un échange vibrant et sans compromis, explorant les thèmes du pouvoir et de la révolte.
Cette édition mettra à l’honneur le duo formé par Shira Hefer, directrice des éditions Locus, et Eli Bijaoui, talentueux traducteur de théâtre, pour leur nouvelle anthologie dédiée à Molière en hébreu. Les comédiens Dror Keren, Rami Baruch, Ola Shor, Yael Tal, Steve Kalfa, Jérémy Elfassy et Stéphanie Souffir feront revivre sur scène l’esprit comique et universel de Molière, en français et en hébreu, lors d’une soirée unique, entrecoupée d’échanges captivants entre Eli Bijaoui et Nir Ratzkovsky.
Livres en scène Junior
Moment fort du festival, Livres en scène Junior, revient pour une seconde édition. Les élèves de sixième du Collège des Frères de Jaffa et de l’Ecole Meron, se rencontreront autour de la lecture sur scène du livre d’Amos Oz, Soudain dans la forêt profonde, accompagné par le comédien Steve Kalfa, et mis en scène par Guy Salman Sagi, professeur, acteur et metteur en scène de théâtre, assisté de Céline Cateland Sharon, professeur au Collège des Frères de Jaffa.
Ce sont les comédiennes et comédiens du théâtre Cameri tels que Dror Keren, Odeya Koren et Rami Baruch, pour la plupart familiers et amoureux de ce festival de lectures, avec en alternance de grands noms du théâtre francophone en Israël, qui donneront vie à ces livres, pour une soirée où la scène et la littérature se rencontreront dans une émotion partagée.
Sans oublier la participation de musiciennes et musiciens qui viendront sur scène, accompagner et sublimer les voix de la littérature d’aujourd’hui de France et d’Israël
Merci à tous nos partenaires et, tout particulièrement, aux traducteurs sans qui cette fête ne pourrait avoir lieu ! Rama Ayalon, Elie Bijaoui, Sylvie Cohen, Lea Drouet, Hod Halevy, Laurence Klein, Emmanuel Moses, Rosie Pinhas Delpuech, Nir Ratzkovsky, Laurence Sendrowicz.
PROGRAMME DU FESTIVAL LIVRES EN SCENE 8
« Sous les mots, la Vie »
Mercredi 27 novembre, 18h00
Théâtre Cameri, « Café-Théâtre »
Théâtre Cameri, « Café-Théâtre »
Rencontre avec Karine Tuil
Entretien avec Roselyne Déry
L’écrivaine Karine Tuil nous ouvrira les portes de son univers littéraire, partageant ses inspirations et les dilemmes qui traversent son œuvre. La rencontre sera suivie d’une séance de dédicace, une occasion privilégiée d’échanger avec l’autrice autour de ses livres.
Mercredi 27 novembre, 19h30
Théâtre Cameri, Salle 4
Théâtre Cameri, Salle 4
Le courage de douter
Cette soirée réunit des voix qui explorent l’incertitude et les choix difficiles : des identités troublées et des frontières floues de La Plus Secrète Mémoire des hommes aux tensions familiales et sociales d’Une famille américaine, Aussi riche que le roi, et La décision. Elle célèbre le doute comme moteur de quête et de vérité.
« Kaddish pour une amour » de Karine Tuil
Lu par Karine Tuil
Editions Gallimard
Dans Kaddish pour un amour, Karine Tuil explore la question du deuil amoureux avec une langue épurée, reliant l’émerveillement de la rencontre à la douleur de l’absence. Avec ce recueil empreint de mysticisme, elle s’inscrit dans la tradition poétique hébraïque millénaire, offrant une prière universelle pour le retour de l’être aimé.
« La Plus Secrète Mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr
Lu par Dror Keren
Prix Goncourt 2021
Traduction : Nir Ratzkovsky – Éditions Modan
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris Le Labyrinthe de l’inhumain, un roman publié en 1938 par le mystérieux T.C. Elimane. Jadis acclamé puis discrédité pour plagiat, ce livre conduit Diégane dans une enquête littéraire et existentielle à travers plusieurs continents, explorant les thèmes de la mémoire, de l’identité et de l’exil, ainsi que les liens entre Afrique et Occident.
« Une famille américaine » d’Ayelet Gundar Goshen
Lu par Stéphanie Souffir
Traduction : Laurence Klein – Éditions Presses de la Cité
Lilach et son mari, tous deux israéliens, vivent une vie presque idéale en Californie avec leur fils Adam. Mais, un attentat dans une synagogue voisine bouleverse leur sentiment de sécurité, et Adam, solitaire et introverti, rejoint un groupe de krav-maga. La mort d’un jeune homme noir lors d’une fête, où Adam est présent, attise les tensions raciales au sein de leur communauté, amenant Lilach à remettre en question ce qu’elle croyait connaître de son fils.
« La décision » de Karine Tuil, avec la présence exceptionnelle de l’autrice, qui s’entretiendra avec Nir Ratzkovsky
Lu par Sara Von Schwartze
Traduction : Shay Sandik – Editions Aryeh Nir
Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d’un jeune homme suspecté d’avoir rejoint l’État islamique en Syrie. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays…
Accompagnement musical : Déborah Déry au piano et Max Oleartchik à la contrebasse
Mercredi 27 novembre, 21h00
Théâtre Cameri, Salle 4
Molière, d’une langue à l’autre
Cette séquence célèbre la rencontre entre le génie comique de Molière et la richesse de la langue hébraïque, à travers la nouvelle traduction d’Eli Bijaoui de ses plus grandes comédies, publiées dans une nouvelle anthologie aux éditions Locus. Sept comédiens donneront vie à ces œuvres intemporelles en français et en hébreu, suivis d’un échange entre traducteurs pour éclairer les subtilités du passage d’une langue à l’autre.
« Molière, 4 comédies » : Le Tartuffe, L’Ecole des femmes, L’Avare et Le Malade imaginaire
Lues par Dror Keren, Rami Baruch, Ola Shor-Selktar, Yael Tal, Steve Kalfa, Jeremy Elfassy et Stéphanie Souffir
Traduction : Eli Bijaoui – Editions Locus
Avec la participation des traducteurs Eli Bijaoui et Nir Ratzkovsky
Jeudi 28 novembre, 18h30
Théâtre Cameri, « Café-Théâtre »
Livres en scène Junior
« Soudain dans la Forêt profonde » d’Amos Oz
Lu par les collégiens de l’École Meron et du Collège des Frères de Jaffa, avec le comédien Steve Kalfa
Traduction : Sylvie Cohen – Éditions Gallimard
Dans un village isolé et maudit, tous les animaux ont disparu et les habitants vivent dans la peur de la créature Nehi et imposent silence et interdits. Matti et Maya, deux enfants, bravent l’interdit en s’aventurant dans la forêt pour élucider ce mystère.
En partenariat avec Beit Ariela et le soutien de la Fondation Jacqueline de Romilly
Jeudi 28 novembre, 20h00
Théâtre Cameri, salle 4
1ere partie
Les écrivaines israéliennes
Richesse de la littérature israélienne au féminin, avec la présence de Zeruya Shalev, Savyon Liebrecht et Michal Ben Naftali.
« Stupeur » de Zeruya Shalev
Lu par Odeya Koren
Traduction : Laurence Sendrowicz – Éditions Gallimard
Au chevet de son père mourant, Atara découvre des fragments d’un passé que celui-ci avait gardé secret, où se dessine l’ombre de Rachel, sa première épouse. En retrouvant Rachel, Atara déterre des secrets douloureux issus de la lutte armée en Israël, ce qui ébranle son équilibre familial et intime.
Zeruya Shalev et Karine Tuil, deux voix de l’intime
Entretien avec Stéphanie Souffir
Dans cette rencontre exceptionnelle animée par Stéphanie Souffir, Karine Tuil et Zeruya Shalev échangeront autour des thèmes universels qui traversent leurs œuvres : l’amour, la perte, et les dilemmes intimes. Un dialogue riche et intense entre deux autrices qui explorent, chacune à leur manière, la profondeur des relations humaines.
« Un très jeune garçon d’honneur » de Savyon Liebrecht, en présence de l’autrice
Lu par Steve Kalfa
Traduction : Léa Drouet – Éditions Mercure de France
À neuf ans, Micha rencontre Adela, une jeune femme de dix-huit ans avec un léger handicap. La famille de Micha souhaite la marier à son oncle Moshe, un homme autiste dont personne ne veut s’occuper. Touché par la situation d’Adela, Micha lui témoigne une affection sincère, un geste qui laisse une impression durable sur la jeune femme. En retour, elle le choisit comme garçon d’honneur pour son mariage.
« Ne vois-tu pas que je brûle ? » de Michal Ben-Naftali
Lu par Michal Ben-Naftali et Elisabeth Kedem
Traduction : Rosie Pinhas-Delpuech – Éditions Actes Sud
En déménageant à Jérusalem, Ana rencontre Liora, intellectuelle engagée de trente ans son aînée, mystérieuse et fantasque. Liora exerce sur la jeune femme une fascination immédiate. Atteinte d’un glaucome, elle perd lentement la vue. Ana accepte de venir lui faire régulièrement la lecture.
Accompagnement musical : Antishefa
ENTRACTE
2EME PARTIE
« Lettres d’un monde à vif »
Cette séquence plonge dans la correspondance percutante de Cher Connard de Virginie Despentes, abordant le pouvoir, le féminisme et les contradictions humaines. Le groupe Antishefa accompagne la lecture en emportant le public dans un voyage où les frontières musicales s’effacent, laissant place à une énergie brute et captivante qui amplifie l’intensité des échanges.
« Cher Connard » de Virginie Despentes
Lu par Michal Uziel et Elisabeth Kedem
Traduction : Rama Ayalon – Editions Modan
Rebecca, actrice sur le déclin, et Oscar, écrivain controversé, entament une correspondance qui dévoile leurs failles. Leur échange prend un tournant quand Zoé, une jeune féministe, accuse Oscar de harcèlement sexuel. À travers des lettres directes et sans filtre, chacun explore les thèmes du pouvoir, du féminisme et des contradictions humaines.
Accompagnement musical : Antishefa
A propos des invités :
Karine Tuil
Karine Tuil est une romancière française incontournable de la littérature contemporaine. Ayant suivi des études de droit, elle explore dans ses œuvres les thèmes de l’identité, du pouvoir, des tensions sociales et des dilemmes moraux. Elle se fait remarquer en 1998 avec son premier roman Pour le pire. En 2001, elle publie Interdit, qui lui vaut le prix Wizo et la notoriété internationale. À ce jour, elle a publié une dizaine de romans, parmi lesquels L’invention de nos vies (2013) et Les choses humaines (2019), ce dernier, ayant remporté le Prix Interallié et le Prix Goncourt des lycéens, a été adapté au cinéma en 2021 par Yvan Attal. Elle a été décorée Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2017.
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Zeruya Shalev
Zeruya Shalev est une voix majeure de la littérature israélienne. Ses romans, imprégnés d’intensité émotionnelle, explorent les dynamiques familiales et les dilemmes intérieurs. Parmi ses œuvres les plus marquantes figurent Vie amoureuse (1997), Mari et femme (2000), Ce qui reste de nos vies (2014), récompensé par le Prix Femina étranger, et Douleur (2015). Ses œuvres, traduites en 27 langues, lui ont valu la décoration de Chevalier des Arts et des Lettres en 2017.
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Michal Ben-Naftali
Michal Ben-Naftali est écrivaine, traductrice et éditrice. Traductrice en hébreu de Jacques Derrida et André Breton, elle enseigne la littérature française et l’écriture créative à l’Université de Tel Aviv. L’Énigme Elsa Weiss, son premier roman, a été couronné par le Prix Sapir 2016. En 2018, elle a reçu la prestigieuse décoration française de Chevalier des Arts et des Lettres.
Savyon Liebrecht
Savyon Liebrecht, née en Allemagne de parents survivants de la Shoah, elle explore dans ses œuvres les réalités israéliennes, notamment l’impact de la Shoah sur les descendants de survivants, les relations israélo-palestiniennes, et les tensions entre juifs religieux et laïcs. Parmi ses livres les plus connus figurent Pommes du désert (1986), Une femme hors catalogue (2000), et Le garçon d’honneur (2020). Ses œuvres ont souvent été adaptées au théâtre et au cinéma, dont Pommes du désert, récompensée comme meilleure pièce israélienne en 2006. Liebrecht a reçu de nombreux prix, dont le Prix Alterman et le Prix du Premier ministre pour la littérature. Ses livres sont traduits en plusieurs langues.
TRADUCTEURS
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Eli Bijaoui est un créateur, traducteur et metteur en scène influent dans le théâtre israélien. Diplômé en mise en scène et enseignement du théâtre au « Kibbutzim College of Education », il a traduit et adapté près de 100 pièces classiques, modernes et comédies musicales du français et de l’anglais vers l’hébreu. Il s’est illustré par ses traductions de grands classiques du théâtre français, avec des œuvres de Molière comme Tartuffe, L’Avare, Le Malade imaginaire et L’École des femmes, ainsi que des pièces modernes telles que Les Parents terribles de Jean Cocteau, Adieu Monsieur Hoffmann de Jean-Philippe Daguerre et Une histoire d’amour d’Alexis Michalik. Ses traductions sont étudiées dans les écoles israéliennes et sont devenues un pont culturel pour le jeune public. Il a été récompensé par plusieurs prix dont le Prix du théâtre israélien à plusieurs reprises et le Prix Rosenblum en 2020.
Nir Ratzkovsky, traducteur littéraire, écrivain et chercheur en traductologie, est né en Israël en 1973. Il a traduit vers l’hébreu de nombreux ouvrages de la littérature française classique et contemporaine, comme récemment des œuvres de Michel Houellebecq, Emmanuel Carrère ou encore Mohamed Mbougar Sarr. Il a publié (en hébreu) le roman « Fille, bien aimée » inspiré par la vie et la correspondance de Madame de Sévigné, et en 2024 un essai, « Les aventures de Molière en langue sacrée ». Il est maître de conférences au département d’Études culturelles à l’Université de Haïfa. |
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Informations pratiques
Livres en scène 8
« Sous les mots, la Vie »
Mercredi 27 et Jeudi 28 novembre 2024
Théâtre Cameri de Tel Aviv
Théâtre Cameri de Tel Aviv
Sderot Sha’ul HaMelech 19, Tel Aviv-Yafo
En français et en hébreu
Tarifs:
Première soirée
27/11/2024 à partir de19h
Tarif plein : 60 NIS / Tarif réduit : 40 NIS
Réservation : https://bit.ly/3YSx1ln
Réservation : https://bit.ly/3YSx1ln
Molière, d’une langue à l’autre
27/11/2024 à 21h
27/11/2024 à 21h
Tarif plein : 50 NIS / Tarif réduit : 30 NIS
Réservation : https://bit.ly/4hHGVi6
Deuxième soirée
28/11/2024 à 20h