L’ILGA World (1) exclut « Aguda », la principale organisation d’Israël de défense des droits LGBTQ.
Aguda a rappelé son rôle primordial pour aider « les personnes LGBTQ de la communauté arabe et les demandeurs d’asile palestiniens persécutés en raison de leur identité sexuelle et de genre. »
« A Wider Bridge », une organisation américaine pro-Israël de défense des droits des LGBTQ, a dénoncé la décision de l’ILGA comme étant « scandaleuse et inacceptable ».
« En jetant l’opprobre sur Israël et sur les LGBTQ israéliens, l’ILGA viole ses principes fondamentaux. Nous exhortons ILGA World à revenir immédiatement sur cette décision discriminatoire. »
(1) L’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexuées, fondée à Coventry (Royaume Uni) en 1978 sous le nom d’Association internationale lesbienne et gay (International Lesbian and Gay Association, ILGA), est une association internationale rassemblant plus de 1 600 associations lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes du monde entier. Elle adresse régulièrement des pétitions aux Nations Unies (ONU) et aux gouvernements. ILGA est présente dans plus de 150 pays et dispose du statut consultatif des ONG au Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) de l’ONU.
L’International Gay Association (IGA) (Association internationale gay) est fondée le 8 août 1978, lors de la conférence Campaign for Homosexual Equality (en) à Coventry (Royaume-Uni). Cette réunion rassemble 30 hommes représentant 17 associations issues de 14 pays2, dont le Royaume-Uni, l’Irlande du Nord, l’Irlande, l’Australie et les États-Unis.
Considérant qu’il serait difficile d’abroger la criminalisation de l’homosexualité sur la base de la tradition de la Common law, les militants adoptent une stratégie basée sur les droits humains et qui vise les tribunaux internationaux, en particulier la Cour européenne des droits de l’homme, plus facile d’accès.