Les cours du pétrole ont chuté lundi alors que les frappes israéliennes sur l’Iran laissaient présager un mouvement inverse. Samedi, Israël a épargné les sites énergétiques iraniens. Sur le marché de l’or noir, le prix du baril de brent de la mer du Nord a plongé de près de 6 % à 71,70 dollars, et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), a reculé d’autant, à 67,60 dollars.
Pour la première fois, Israël a annoncé publiquement avoir frappé l’Iran, en menant samedi avant l’aube des frappes aériennes dans trois provinces du pays, dont la capitale Téhéran. Des avions de chasse israéliens ont ciblé des sites militaires à travers le pays en réponse aux attaques de missiles iraniens début octobre. Mais, ces frappes ont épargné les installations pétrolières et nucléaires de l’Iran, atténuant les craintes de perturbations de l’approvisionnement énergétique mondial.
Du côté de la demande, les signes de faible activité économique en Chine, premier consommateur, ont continué de peser
Depuis le 1er octobre, date de l’attaque iranienne de missiles sur l’État hébreu, les cours du pétrole incluaient une forte prime de risque géopolitique en raison de la montée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Cette prime est désormais effacée, les représailles d’Israël ayant été plus modérées et proportionnées que les marchés ne le craignaient, suscitant l’espoir d’une nouvelle désescalade du conflit régional. Du point de vue des marchés, « les tensions au Moyen-Orient semblent s’apaiser », résume Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
LE FIGARO.