EDITORIAL. Un lecteur, très sympathique et bienveillant, de notre journal en ligne nous écrit : « Pourquoi IsraelValley ne hurle pas dans un mégaphone alors que la maison brûle? ». Votre position sur le conflit ouvert Macron-Bibi?
IsraelValley garde la tête froide malgré les tempêtes et les déclarations qui foisonnent. Bibi Netanhaou et ceux qu l’accompagnent au Gouvernement israélien, ont toujours été attentifs aux positions de la France et aux avis du Président français. La France possède un « soft power » réel et puissant. Ses avis sont repris dans le monde entier. C’est une réalité indiscutable.
Sans la France, Israël n’aurait pas eu Dimona. Tous les écrits de Shimon Peres sur la bombe atomique sont explicites et ne laissent aucun doute. Lorsque un « french bashing » de haute intensité joue à Jérusalem où Tel-Aviv les franco-israéliens sont malheureux. Et ceux qui savent la réalité des faits entre la France et Israël n’ont pas la possibilité de s’exprimer. Un lourd secret-défense bi-national existe et ne peut pas être bafoué.
IsraelValley (1 300 000 visiteurs uniques/an) est lu dans tous les pays francophones. Notre Objectif n°1, en temps de crise, ne pas créer de conflits médiatiques supplémentaires.
Nous savons que dans la relation entre les deux pays, ceux qui crient le plus fort ne sont pas vraiment entendus. Les plus agressifs dans leurs propos sont ceux qui ne connaissent pas du tout l’état réel et extraordinaire de la bonne relation franco-israélienne. Les chiffres sont là pour le prouver.
Volontairement notre journal en ligne ne diffuse pas tous les accords commerciaux, technologiques… qui ont lieu actuellement. Pourtant lors du dernier SIAL, et au Salon de l’automobile à Paris des affaires ont eu lieu qui méritent amplement la « Une » des plus grands journaux.
Nous préférons garder le silence car les ennemis d’Israël qui nous lisent savent que nous ne mentons jamais. Et vont nous attaquer sans cesse si nous saluons les prouesses extraordinaires de l’Etat Hébreu qui résiste aux vagues incessantes de haine de plus en plus voyante. Les antisémites n’ont pas de limites. Nous préférons gagner sans hurler.
Daniel Rouach.
