Au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 16 avril 2019, Emmanuel Macron avait l’annonce d’une ré-ouverture 5 ans après, engagement qui, à l’époque, avait paru impossible à réaliser pour beaucoup de personnes.

Pourtant, celle-ci est planifiée le 8 décembre et toute une série d’évènements va accompagner la cérémonie en elle-même qui va rassembler de nombreuses personnalités du monde entier.

Mais si 840 millions d’euros ont été collectés pour la reconstruction, le fléchage légal des dons interdit de les affecter à autre chose qu’à la restauration de l’édifice et c’est pour cette raison que les responsables du diocèse de Paris cherchent des mécènes pour financer les 10 à 20 millions d’euros nécessaires pour financer la cérémonie de réouverture.

Pour les aider dans leur organisation, ils vont s’appuyer sur Maurice Levy, président d’honneur de Publicis qui fut l’artisan de l’organisation des Journées Mondiales de la Jeunesse de Paris en 1997 et qui avait accompagné Monseigneur Lustiger (ancien archevêque de Paris) pour trouver des soutiens techniques et financiers au moment du lancement de la chaîne KTO.

A son initiative, Publicis accompagnera la réouverture de la cathédrale dans le cadre d’un mécénat de compétences et mettra ses équipes gratuitement à la disposition du diocèse pour mettre en place la scénographie, les illuminations, l’animation et la communication de cette réouverture historique. Ce sera en revanche au diocèse de trouver de quoi régler les devis…

Chez Publicis, c’est Clément Leonarduzzi, ancien conseiller d’Emmanuel Macron devenu vice-président de Publicis France il y a deux ans, qui gère avec ses équipes l’ensemble du projet pour le diocèse et la société avait imaginé des animations rappelant chronologiquement les différentes étapes de l’incendie et du sauvetage. Mais l’idée a été en partie abandonnée au profit de « tableaux », si possible saisissants à l’image de la cérémonie des JO, la spiritualité en plus.

Le 7, la cérémonie commencera dès le matin, s’étendra probablement à toute l’île de la Cité et au quartier Saint-Michel, où des écrans géants de retransmission seront disposés un peu partout. C’est a priori Stéphane Bern qui commentera l’événement sur France Télévisions. Puis, en fin d’après midi, Mgr Ulrich frappera de sa crosse, comme c’est l’usage, les portes de Notre-Dame, et procédera, une fois entré dans l’édifice, au rituel dit du réveil de l’orgue, huit invocations successives qui constituent une sorte de long dialogue entre le prélat et l’instrument qui s’est tu durant cinq années.

Mais la date du 8 décembre ne signifiera pas la fin des travaux, car un nouveau parvis doit voir le jour qui mettra en valeur la façade orientale de Notre-Dame, des pelouses et un vaste espace d’accueil creusé dans les sous-sols et les travaux démarreront à l’automne 2025 pour une fin estimée à 2028.

Si ce chantier parachèvera la mue de la cathédrale, il promet quelques années compliquées, car on attend 15 millions de visiteurs par an à partir de janvier et ces derniers vont devoir cohabiter avec des travaux conduits sur l’environnement immédiat du monument.

Les plus d’Israël Valley : Une entreprise peut faire action de mécénat auprès d’organismes à but non lucratif et les dons peut prendre l’une des 3 formes suivantes :

  • En numéraire : l’entreprise effectue un don en argent, de manière ponctuelle ou répétée
  • En nature : l’entreprise fait don d’un bien mobilier (ex : nourriture, ordinateurs) ou immobilier (ex : local)
  • En compétence : l’entreprise réalise une prestation de service ou met son personnel à disposition de l’organisme

Source : Le Point, Le Figaro  & Israël Valley

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