La capacité de production du champ gazier Léviathan devrait passer de 1,2 à 1,4 Md cfd (cubic feet per day) dès 2025 grâce à une troisième conduite d’extraction.
L’augmentation des capacités israéliennes d’exportation de gaz se poursuit mais uniquement grâce à l’amélioration des installations existantes ou avec les investissements déjà engagés : le gazoduc sous-marin entre Ashkelon et Ashdod, une nouvelle station de compression pour doubler la capacité d’exportation via la Jordanie, le gazoduc de Nitzana.
Les investissements nouveaux semblent retardés sine die, soit par la situation politique (qui affecte la prise de participation de l’émirien ADNOC dans Léviathan), soit par des risques techniques et financiers (la plateforme flottante de liquéfaction).
À court terme c’est la part de l’Égypte dans les exportations israéliennes qui croîtra, elle est déjà de 80%, le reste étant destiné à la Jordanie. Les exportations de gaz israélien vers ces deux pays n’ont été que partiellement interrompues pendant un mois et sont de nouveau à leur maximum.
Source : Ambassade de France en Israël