Eva Illouz, sociologue et universitaire franco-israélienne spécialisée dans la sociologie des sentiments et de la culture, a souhaité réagir face aux voix qui se sont fait entendre à New York ou à Paris, au lendemain des attaques terroristes palestiniennes du 7 octobre 2023, pour saluer un acte de résistance contre l’oppresseur israélien.

Et dans son dernier ouvrage « Généalogie d’une haine vertueuse » (Tract Gallimard), la sociologue met au jour un antisionisme décomplexé qui nie l’évidence du crime et dont elle analyse la généalogie intellectuelle.

Ainsi, selon elle, quand les Lumières et leurs vertus ont été rejetées, l’antisionisme devient la seule vertu capable de rassembler ceux qui ont tout déconstruit et c »est le sujet de cet ouvrage qui s’interroge sur la révélation d’un antisémitisme de gauche au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël.

Décomplexé, cet antisionisme radical a eu pour terreau un système de pensées, la «théorie» qui, avec sa passion déconstructiviste, tend à plaquer une structure décoloniale sur les événements du monde, au mépris du fait brut et de sa complexité.

On peut mettre au jour les causes d’une guerre ; on cherchera plutôt ici à retracer la généalogie intellectuelle de ce qui nie l’évidence du crime… Et à remonter aux sources de cet antisémitisme de confort où le Juif cristallise ce que certains esprits jugent bon de reprocher à une partie de l’humanité.

Lancée en 2019, la collection « Tracts/Gallimard » accueille de brefs essais d’actualité, textes de femmes et d’hommes de lettres apportant leur libre éclairage sur notre actualité sociale et politique, témoignant de la sorte de leur commun désir de s’engager par la compréhension de ce qui se joue.

Proposés à un prix très accessible, ces textes, numérotés, ont vocation à circuler et à enrichir le débat public.

Eva Illouz, sociologue et universitaire franco-israélienne spécialisée dans la sociologie des sentiments et de la culture, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) a souhaité réagir face aux voix qui se sont fait entendre à New York ou à Paris, au lendemain des attaques terroristes palestiniennes du 7 octobre 2023, pour saluer un acte de résistance contre l’oppresseur israélien.

Et dans son dernier ouvrage « Généalogie d’une haine vertueuse » (Tract Gallimard) La sociologue met au jour un antisionisme décomplexé qui nie l’évidence du crime et dont elle analyse la généalogie intellectuelle.

Ainsi, selon elle, quand les Lumières et leurs vertus ont été rejetées, l’antisionisme devient la seule vertu capable de rassembler ceux qui ont tout déconstruit.

C’est le sujet de ce Tract, qui s’interroge sur la révélation d’un antisémitisme de gauche au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël.

Aurions-nous pu penser que, dans les milieux progressistes occidentaux, le 8 octobre 2023 puisse ne pas être le jour de la compassion unanime à l’égard des victimes des atrocités de la veille ?

Au lieu de cela, on entendit des voix autorisées saluer, avec une émotion jubilatoire, un acte de résistance venant châtier l’oppresseur israélien.

Décomplexé, cet antisionisme radical a eu pour terreau un système de pensées, la «théorie» qui, avec sa passion déconstructiviste, tend à plaquer une structure décoloniale sur les événements du monde, au mépris du fait brut et de sa complexité.

On peut mettre au jour les causes d’une guerre ; on cherchera plutôt ici à retracer la généalogie intellectuelle de ce qui nie l’évidence du crime… Et à remonter aux sources de cet antisémitisme de confort où le Juif cristallise ce que certains esprits jugent bon de reprocher à une partie de l’humanité.

Cet ouvrage est publié chez Gallimard dans la collection « Tracts/Gallimard » qui accueille de brefs essais d’actualité, textes de femmes et d’hommes de lettres apportant leur libre éclairage sur notre actualité sociale et politique, témoignant de la sorte de leur commun désir de s’engager par la compréhension de ce qui se joue. Proposés à un prix très accessible, ces textes, numérotés, ont vocation à circuler et à enrichir le débat public.

Eva Illouz est née le 30 avril 1961 à Fès au Maroc et est allée vivre en France avant l’âge de 10 ans.

Elle est diplômée de l’université Paris-Nanterre en sociologie. Elle a ensuite suivi des cours de communication à l’université hébraïque de Jérusalem entre 1983 et 1986. Entre 1986 et 1991, elle étudie à l’école de communication et d’études culturelles de l’université de Pennsylvanie, dont elle obtient un doctorat3.

Elle parle couramment le français, l’hébreu, l’anglais et l’allemand. Elle a enseigné la sociologie à l’université hébraïque de Jérusalem où elle est devenue professeur d’université en 2004. Elle a été aussi professeure invitée à l’université de Princeton pendant un an.

Elle est nommée directrice de l’École des beaux-arts Bezalel, à Jérusalem.

Depuis 2015, elle est directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), et enseigne également à l’université de Zurich, en Suisse.

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