Le Premier ministre britannique Keir Starmer a condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque de l’Iran sur Israël.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque de l’Iran sur Israël, réitérant « l’engagement ferme » du Royaume-Uni « en faveur de la sécurité d’Israël ».
Le dirigeant travailliste qui s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a également « souligné l’importance d’un cessez-le-feu au Liban », théâtre de frappes israéliennes contre le Hezbollah, et appelé une nouvelle fois à un cessez-le-feu à Gaza et au retour des otages israéliens, selon un communiqué de Downing Street.
LE PLUS.
Israël craint que le boycott de ventes d’armes britanniques soit suivi par d’autres pays.
Israël a réagi durement à la décision de la Grande-Bretagne d’annuler 30 licences d’exportation d’armes, en raison de possibles violations du « droit international humanitaire » par l’Etat hébreu. Le boycott reste très partiel, mais Israël redoute que cette décision fasse des émules.
Par Pascal Brunel.
Israël s’est insurgé mardi contre la plus grave sanction imposée par un pays occidental, considéré comme ami, depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre. La Grande-Bretagne a annoncé le gel de 30 licences d’exportations d’armes vers l’Etat hébreu, sur un total de 350, ce qui a provoqué un coup de sang des responsables israéliens et surtout la crainte que son exemple soit suivi par d’autres Etats.
« La Grande-Bretagne a envoyé un message très problématique à l’organisation terroriste du Hamas et ses parrains en Iran », a regretté Israel Katz, le chef de la diplomatie. Plus direct, Eli Cohen, le ministre de l’Energie, s’est indigné de « cette sanction qui encourage ceux qui tuent des bébés, kidnappent des personnes âgées et violent des femmes. Ceux qui font cela ne devront pas s’étonner lorsque les terroristes frapperont à leur porte. »
Pascal Brunel (Correspondant à Tel-Aviv)