Le comité de planification et de construction du district de Jérusalem a approuvé lundi la construction d’une tour controversée surnommée le « Burj Jérusalem ».

Le comité a insisté pour que 20 % des appartements ne dépassent pas 55 mètres carrés et que huit des 42 étages offrent 50 unités de logement à louer à long-terme pendant douze ans.

La tour de 42 étages (l’équivalent de 66 étages si l’on prend une hauteur de plafond moyenne de 2,5 mètres) comprendra 240 unités résidentielles, un hôtel, des espaces commerciaux et des espaces publics. Le promoteur est propriétaire du « Epstein Compound », un terrain de 7 000m2 situé sur la crête d’une colline, à proximité de la sculpture rouge emblématique d’Alexander Caldwell intitulée « Hommage à Jérusalem ».

Situé à la périphérie ouest de Jérusalem, le site surplombe le mémorial de la Shoah, Yad Vashem, et le cimetière militaire du mont Herzl.

Le gratte-ciel a été surnommé le « Burj Jérusalem » en raison de sa hauteur et de l’intervention d’un architecte américain qui, dans le cadre d’un précédent cabinet, avait dirigé l’équipe qui a conçu le « Burj Khalifa » à Dubaï, le bâtiment le plus haut du monde.

 

Illustration de la nouvelle tour prévue pour le complexe Epstein à Jérusalem, surnommée le « Burj Jérusalem », vue depuis la ligne de chemin de fer légère prévue. (Crédit : AS+GG- Smith-Gil Architecture/Architectes locaux Studio Yigal Levi Architects)

En approuvant le plan, le comité a déclaré que le projet présentait des « qualités architecturales admirables » et qu’il était digne de figurer sur une ligne de tramway. Il a expliqué que l’augmentation de la densité de la population le long des axes de transport en commun était une politique de la ville et du district, étant donné la nécessité de développer le logement et les infrastructures pour suivre la croissance de la population sans empiéter sur les espaces verts.

Le rapport du comité indique en outre que la structure est conforme à la politique de la capitale, qui autorise les gratte-ciel le long des crêtes montagneuses, et qu’elle est adaptée à « l’emplacement, au contexte spatial et aux conditions topographiques ».

 

Illustration de la nouvelle tour prévue pour le complexe Epstein à Jérusalem, surnommée le « Burj Jérusalem », vue depuis l’arrière de la rue Ein Kerem. (Crédit : AS+GG- Smith-Gil Architecture/Architectes locaux Studio Yigal Levi Architects)

Le comité a également écrit que le cœur du village pittoresque d’Ein Kerem se trouvait à un kilomètre à vol d’oiseau et que la tour ne devait en aucun cas lui nuire.

Ein Kerem, qui abrite plusieurs institutions chrétiennes, attire des touristes de tous horizons en raison de ses antiques maisons en pierre et de ses ruelles pittoresques.

Illustration d’une zone piétonne dans la nouvelle tour prévue pour le complexe Epstein à Jérusalem, surnommée le « Burj Jérusalem ». (Crédit : AS+GG- Smith-Gil Architecture/Architectes locaux Studio Yigal Levi Architects)

Times of Israel

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